North Vancouver, BC – Le 3 avril, les chantiers navals Seaspan ont coupé l’acier du nouveau brise-glace polaire lourd de la Garde côtière canadienne (GCC), marquant ainsi le début de la construction de l’un des brise-glace polaires conventionnels les plus avancés jamais construits. C’est la première fois qu’un brise-glace polaire lourd est construit au Canada depuis plus de 60 ans, et il jouera un rôle essentiel dans la protection de notre souveraineté pour les décennies à venir.
Mesurant 158 mètres de long et 28 mètres de large, le brise-glace polaire de Seaspan sera incroyablement complexe, conçu pour fonctionner de manière autonome dans l’Arctique tout au long de l’année. Il jouera un rôle essentiel en permettant à la Garde côtière canadienne de transiter et d’opérer sur plus de 162 000 km de côtes arctiques.
Les capacités de ce brise-glace de classe polaire 2 permettront de maintenir une présence de 12 mois dans le Nord canadien pour soutenir la souveraineté du Canada dans l’Arctique, la science dans l’Extrême-Arctique (y compris la recherche sur le changement climatique), les peuples autochtones et d’autres communautés nordiques, et la capacité de répondre à des urgences maritimes majeures, y compris la recherche et le sauvetage. Il pourra accueillir jusqu’à 100 personnes et, étant l’un des seuls navires de classe polaire 2 au monde, il pourra opérer plus au nord, dans des conditions de glace plus difficiles et pendant de plus longues périodes que n’importe quel brise-glace canadien à ce jour.
Ce navire intégré au Canada sera le septième navire conçu et construit par Seaspan dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale (SNN). Il sera également le cinquième navire de la classe polaire à être construit pour la GCC, et l’un des 21 navires-brise-glace que Seaspan est en train de construire.
En janvier 2024, Seaspan a achevé la construction d’un bloc prototype polaire pour s’assurer d’être prêt à construire ce navire très avancé, qui nécessite un acier deux fois plus épais dans certaines zones, tout en étant moins malléable, que l’acier utilisé par Seaspan pour les autres navires construits dans le cadre de la stratégie nationale de construction navale.
(Images de Seaspan de la découpe de l’acier et du brise-glace polaire)