Le commerce mondial devrait atteindre un record de 33 billions de dollars en 2024, selon la dernière mise à jour sur le commerce mondial publiée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Cette augmentation de 1 billion de dollars, qui reflète une croissance annuelle de 3,3 %, souligne la résilience du commerce mondial malgré les défis persistants. La croissance robuste du commerce des services, en hausse de 7 % pour l’année, a représenté la moitié de l’expansion, tandis que le commerce des biens a progressé de 2 %, mais est demeuré inférieur à son sommet de 2022.
Malgré ces défis, les économies en développement ont encore des possibilités de tirer parti des secteurs à forte croissance. Les TIC et le commerce de l’habillement ont connu une forte hausse, avec des hausses de 13 % et 14 %, respectivement, au troisième trimestre 2024. Cette croissance souligne le potentiel de diversification et d’entrée dans les industries à valeur ajoutée. Les prévisions de croissance mondiale stable et le ralentissement de l’inflation offrent également une chance de renforcer la résilience en 2025.
Alors que les TIC et le vêtement ont connu une forte croissance, les secteurs traditionnels essentiels aux économies en développement ont connu un déclin. Les échanges de produits énergétiques ont diminué de 2 % au cours du trimestre et de 7 % pour l’année, tandis que les échanges de métaux se sont contractés de 3 % sur une base trimestrielle et annuelle. Le commerce automobile a chuté de 3 % au troisième trimestre, mais on s’attend à ce qu’il termine l’année avec une croissance modeste de 4 %.
Appel à une action stratégique
La CNUCED exhorte les économies en développement à adopter des politiques ciblées qui favorisent la diversification du commerce et investissent dans des secteurs à haute valeur ajoutée afin d’atténuer les risques. « Le commerce demeure une pierre angulaire du développement durable », a déclaré la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan. « Pour saisir les occasions qui se présenteront en 2025, les économies en développement ont besoin d’un soutien coordonné pour surmonter l’incertitude, réduire leurs dépendances et renforcer leurs liens avec les marchés mondiaux. »
(Image Dreamstime)