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Un rapport appelle à une action collective « sans précédent » sur la décarbonation maritime

L’industrie maritime doit prendre des mesures collectives immédiates à une échelle sans précédent pour rapprocher la décarbonisation de l’industrie de la trajectoire de 1,5°C de l’accord de Paris, déclare leStratégie de décarbonisation du secteur maritimeNoneun nouveau rapport publié aujourd’hui par leCentre Mærsk Mc-Kinney Møller pour le transport maritime zéro carbone.

Le rapport exhorte les entreprises, les gouvernements et les particuliers du monde entier à accélérer collectivement la décarbonisation au cours de cette décennie et décrit les principales mesures à prendre, quel que soit le résultat final.

Les principaux points à retenir sont les suivants :

  • Le transport maritime international et national consomme environ 12,6 EJ d’énergie chaque année, ce qui correspond à environ 300 millions de tonnes de combustibles fossiles. Pour s’aligner sur la trajectoire de 1,5°C fixée par Paris, le secteur doit limiter la consommation de combustibles fossiles de la flotte mondiale à environ 6 EJ d’ici 2030.
  • Une amélioration de l’efficacité énergétique à bord de seulement 8 % – soit 1 % par an jusqu’en 2030 – pourrait permettre d’économiser environ 1 EJ d’énergie, soit l’équivalent de 24 millions de tonnes de fioul et de 0,1 GtCO2eq d’émissions de gaz à effet de serre. Pour tirer parti de cette opportunité, les armateurs et les exploitants de navires doivent prendre des mesures immédiates pour accroître l’efficacité énergétique en exploitation et en installant des technologies d’efficacité énergétique sur les navires existants ou nouveaux.
  • Une transition mondiale nécessite des objectifs, des normes et une réglementation à l’échelle mondiale. Les membres de l’OMI doivent parvenir à un consensus sur des objectifs d’émissions absolus ambitieux afin de réduire les émissions mondiales de GES du puits au sillage. Ces objectifs doivent être complétés par des règles et des normes internationales communes soutenant les carburants alternatifs et les technologies de décarbonisation.
  • Reconnaissant que la décarbonisation est en marche, les entreprises ont désormais la possibilité d’élaborer des stratégies proactives et de se préparer pour l’avenir. Les armateurs et les exploitants de navires peuvent fixer des objectifs ambitieux de décarbonisation, faire preuve de transparence et utiliser des rapports ESG clairs pour exercer un leadership climatique, en offrant des avantages tangibles et en atténuant les risques pour l’entreprise.
  • Les décideurs politiques et les autorités régionales, nationales et locales doivent élaborer des feuilles de route encourageant les investissements dédiés dans les infrastructures d’énergie et de carburant vertes pour la transition de l’industrie maritime et la capacité d’ingénierie pour construire ces installations.
  • Les pionniers du secteur se lancent dans le transport maritime zéro carbone avant même que les normes et réglementations mondiales ne soient en place. Les entreprises et les pays font preuve de leadership individuel, mais s’unissent également entre secteurs et régions géographiques dans des projets de corridors verts. Il faut mettre en place davantage d’initiatives de pionniers dans le cadre de partenariats public-privé pour partager les coûts, les avantages et les risques.
  • Enfin, le rapport donne un aperçu de ce qui doit être fait pour permettre l’émergence de voies alternatives en matière de carburants marins, en mettant l’accent sur ce qui peut être fait aujourd’hui, quel que soit le futur mélange de carburants.

Un engagement en pleine croissance

Les actions récentes menées par l’industrie maritime démontrent que le secteur dispose déjà de l’élément le plus important de toute stratégie de décarbonation : la volonté d’agir. Mais les mesures actuelles ne suffisent pas et l’industrie doit se tourner vers des moyens encore plus drastiques pour inverser la courbe croissante des émissions. Cela nécessitera de surmonter les obstacles techniques, commerciaux et réglementaires ainsi que de nouveaux niveaux de collaboration. C’est un défi énorme et complexe, mais il n’est pas impossible si l’écosystème maritime se rassemble et agit.

« Nous connaissons les défis, les obstacles, les incertitudes et les craintes. Pour certains, cela peut sembler beaucoup, voire insurmontable, mais la seule façon de progresser est de relever les défis, a déclaré Bo Cerup Simonsen, PDG du Mærsk Mc-Kinney Møller Center for Zero Carbon Shipping.NoneC’est tout à fait faisable et nous constatons un engagement croissant et une action concrète en faveur du climat de la part des gouvernements, des entreprises et des particuliers du monde entier. Les États-Unis ont intensifié leurs efforts avec la loi sur la réduction de l’inflation, l’UE prend des mesures audacieuses et concrètes pour réglementer le transport maritime avec son système d’échange de quotas d’émission et ses normes sur les carburants, et l’OMI révise sa stratégie initiale en matière de GES en juillet 2023. Dans le même temps, nous voyons le secteur privé maritime – les sociétés énergétiques, les compagnies maritimes, les propriétaires de marchandises – commencer à se mobiliser et à faire preuve de leadership en matière de climat. » (Photo Dreamstime)

 

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