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Seas At Risk se félicite de l’interdiction d’épurateurs dans l’Atlantique Nord-Est de l’Europe

Seas At Risk, une organisation maritime basée à Bruxelles, a salué la décision de l’UE et de 15 gouvernements européens d’interdire le rejet des eaux de lavage des épurateurs (systèmes de nettoyage des gaz d’échappement) dans les eaux intérieures et les zones portuaires de l’Atlantique du Nord-Est (zone maritime OSPAR) d’ici juillet 2027, ce qui constitue une étape importante dans la réglementation du transport maritime régional.

Les rejets des laveurs en circuit ouvert, qui utilisent l’eau de mer pour extraire le soufre des gaz d’échappement avant de rejeter en mer les déchets et les contaminants, notamment les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les métaux lourds, seront interdits d’ici à juillet 2027.

Les rejets des épurateurs en circuit fermé, qui produisent des volumes plus faibles, mais des déchets plus concentrés, seront interdits d’ici janvier 2029. C’est la première fois qu’une réglementation régionale sur les rejets des épurateurs est adoptée et elle s’appliquera aux eaux marines polluées des gouvernements membres d’OSPAR, une décision capitale qui crée un précédent pour d’autres mers régionales.

Sian Prior, directrice de la navigation chez Seas At Risk, déclare : « Il s’agit d’un moment historique pour la protection du milieu marin, qui montre que la coopération régionale peut être à l’origine de véritables progrès environnementaux dans le secteur maritime. Les eaux usées toxiques des épurateurs n’ont rien à faire dans les océans. Cette interdiction sera non seulement bénéfique pour la vie marine, mais aussi pour les communautés côtières dont les moyens de subsistance dépendent d’une mer saine. »

Cependant, Seas At Risk note que si la majorité des États OSPAR souhaitaient être plus ambitieux et interdire les rejets des épurateurs dans toute l’étendue des mers territoriales (12 milles nautiques), l’absence de consensus a fait que cet élément n’a pas été inclus dans la décision actuelle, et qu’il sera seulement recommandé d’interdire les rejets dans les mers territoriales. Une révision de l’impact sur les mers territoriales des membres d’OSPAR aura lieu au cours de l’année à venir, en vue de parvenir à une décision d’ici 2027.

OSPAR a été créée en 1972 avec la Convention d’Oslo contre l’immersion et a été élargie pour couvrir les sources terrestres de pollution marine et l’industrie offshore par la Convention de Paris de 1974. Les deux conventions ont été unifiées et étendues par la Convention OSPAR de 1992.

Les quinze États membres d’OSPAR sont la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni.

(Photo de l’épurateur de Wartsila)

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