Les membres de l’Association canadienne des transitaires internationaux (CIFFA) sont de plus en plus frustrés par les défis continus et la hausse des coûts de faire des affaires au Canada, a déclaré le directeur général de la CIFFA, Bruce Rodgers, dans un communiqué publié aujourd’hui.
Les membres du CIFFA demandent de plus en plus au bureau du Secrétariat de faire davantage pour sensibiliser les gens aux problèmes auxquels ils sont confrontés : embouteillages, retards, problèmes de capacité, incapacité de ramasser ou de retourner les conteneurs, augmentation des frais de surestaries/détention, et personne à qui ils peut soulever ces questions avec des résultats satisfaisants.
« Notre rôle, bien que de ne pointer du doigt aucune partie est devenu compliqué et frustrant. Bien que nous ayons cherché à faciliter la collaboration dans la mesure du possible, les problèmes sont qu’il n’y a plus de « chaîne » d’approvisionnement au Canada, mais des « maillons » d’approvisionnement, chacun fonctionnant selon une approche fragmentée et cloisonnée », a déclaré M. Rodgers.
«Tant qu’il n’y aura pas un engagement significatif à travailler en collaboration sur« la connexion de ces liens », dans l’intérêt public national, ces problèmes persisteront, sapant le transport et la chaîne d’approvisionnement dans son ensemble.
« Les récentes décisions du gouvernement d’éliminer l’arriéré de la porte d’entrée du Pacifique n’ont fait qu’aggraver la situation pour la communauté des importateurs et les coûts des marchandises transportées. À la fin de l’été, un mandat a été confié aux ports, aux terminaux et aux fournisseurs ferroviaires pour éliminer la congestion dans l’Ouest canadien. Sans prévoyance, des décisions ont été prises, non pas pour trouver une solution au problème, mais pour déplacer le fardeau vers le centre du Canada. Le résultat est un arriéré dans les chaînes d’approvisionnement intérieures.
« Il n’y a pas de cause ou d’acteur seul responsable. Il s’agit d’un problème compliqué et complexe qui exige de la prévoyance, de l’engagement et du désir de le résoudre. Chaque secteur joue un rôle dans le problème, mais collectivement, nous faisons tous partie de la solution.
Transporteurs : En raison de l’évolution des habitudes d’achat des consommateurs, au cours de la pandémie de Covid, les transporteurs ont initialement modifié l’itinéraire des horaires et ont amené un afflux de conteneurs en Amérique du Nord. Cela a entraîné une détérioration de l’intégrité des navires et, surtout, des faiblesses d’infrastructure exposées alors que des efforts étaient faits pour gérer le volume.
Importateurs : En raison de l’incertitude de l’arrivée des produits et des pressions inflationnistes économiques, un excédent d’inventaires a été créé. Cela a entraîné une surcapacité des entrepôts et l’utilisation des conteneurs d’importation comme unités de stockage de débordement.
Ferroviaire : L’ouverture d’emplacements supplémentaires de parcs à conteneurs temporaires afin de faciliter les volumes d’importation a finalement entraîné la création de coûts supplémentaires en raison du déplacement des conteneurs vers l’intérieur des terres. Ces chantiers supplémentaires ne sont pas équipés pour stocker, empiler et trier efficacement les conteneurs, ce qui entraîne des inefficacités et des pressions supplémentaires.
« CIFFA s’engage activement avec toutes les parties prenantes, et en particulier avec les ministères fédéraux Transports Canada et l’ASFC, dans le but d’empêcher la situation de s’aggraver et de soulager le stress de la chaîne d’approvisionnement. CIFFA ne peut pas exécuter ces tâches seul, mais de concert avec d’autres fournisseurs majeurs et mineurs
acteurs de la chaîne. Nous sommes heureux de prendre connaissance des initiatives présentées dans la récente publication du rapport National Supply Chain Rask Force, intitulé : Action. Collaborate. Transformation. (ACT) D’après le titre, nous attendons avec impatience la transformation. Photo: CIFFA