Les négociations intermittentes entre le syndicat représentant 1 125 débardeurs du port de Montréal et l’Association des employeurs maritimes (AEM) reprennent mercredi de cette semaine en présence de médiateurs.
Le retour à la table des négociations a été annoncé hier par le syndicat SCFP 375 à ses membres après que les médiateurs aient tenu des réunions séparées avec l’AEM et le syndicat à la fin de la semaine dernière après la rupture des pourparlers directs de 4 jours entre les deux parties le 28 février.
Les débardeurs sont sans nouvelle convention collective depuis le 31 décembre 2018. Les plus gros problèmes en suspens concerneraient les heures de travail et les régimes d’horaires.
À la suite d’une série de grèves l’été dernier qui ont entraîné des détournements de navires du port de Montréal et d’importants retards dans la chaîne d’approvisionnement dans l’est du Canada, les employeurs et les dockers ont convenu d’une trêve de sept mois qui expire le 20 mars.
Plus tôt dans la journée, la Fédération maritime du Canada s’est dite préoccupée (voir le compte rendu MM) que la menace d’un arrêt de travail imminent pousse les importateurs et les exportateurs nord-américains à détourner de grandes quantités de marchandises du deuxième plus grand port du Canada. (photo MPA)