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Carney annonce les premiers grands projets en mode accéléré

Le premier ministre Mark Carney a annoncé aujourd’hui à Edmonton la première série de projets soumis à l’examen du nouveau Bureau des grands projets, notamment le soutien fédéral au projet de terminal à conteneurs de Contrecœur,, d’une valeur de 1,5 milliard de dollars, au port de Montréal et l’expansion de la production de GNL en Colombie-Britannique.

Le BGP aidera à repérer les projets qui sont d’intérêt national pour le Canada et à accélérer leur mise en œuvre, notamment en créant un seul ensemble de conditions, ce qui permettra de réduire le délai d’approbation des projets d’intérêt national pour qu’il soit de tout au plus deux ans et de travailler avec les provinces et les territoires pour mettre en place une approche « un projet, une évaluation ». 

L’annonce du gouvernement souligne : « Les projets annoncés aujourd’hui contribueront à protéger la souveraineté économique du Canada, à donner aux travailleurs et aux entreprises du Canada des moyens d’agir et à bâtir l’économie la plus vigoureuse du G7. Nous bâtirons une seule économie canadienne, laquelle sera propulsée par de grands projets d’intérêt national qui permettront de relier nos régions, de diversifier nos produits et nos marchés et de créer des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés pour nos travailleurs, des métiers spécialisés à ceux liés à la technologie, tout en protégeant l’environnement et en respectant les droits des peuples autochtones. D’autres projets seront annoncés dans les semaines à venir. >

Les 5 projets

  • LNG Canada – phase 2, Kitimat (Colombie-Britannique) :Ce projet permettra de doubler la production de gaz naturel liquéfié (GNL) de LNG Canada, qui deviendrait ainsi la deuxième plus grande installation de ce type au monde. Le projet devrait attirer d’importants capitaux privés au Canada, contribuer à la croissance de notre PIB et soutenir l’emploi et la croissance économique dans les communautés de la région. Il permettra de diversifier nos partenariats commerciaux et de répondre à la demande mondiale croissante en énergie sûre et à faible teneur en carbone grâce au GNL canadien, contribuant ainsi à la sécurité énergétique mondiale en augmentant l’approvisionnement en gaz naturel pour nos partenaires asiatiques et européens. Grâce à l’avantage durable du Canada, les émissions devraient être 35 % inférieures à celles des installations de GNL les plus performantes au monde et 60 % inférieures à la moyenne mondiale.
  • Nouveau projet nucléaire de Darlington, Bowmanville (Ontario) : Ce projet fera du Canada le premier pays du G7 à disposer d’un petit réacteur modulaire (PRM) opérationnel, accélérant ainsi la commercialisation d’une technologie clé qui pourrait répondre aux besoins en énergie propre du Canada et du monde entier, tout en injectant 500 millions de dollars par an dans la chaîne d’approvisionnement nucléaire de l’Ontario. Une fois achevé, le premier des quatre PRM de Darlington fournira une énergie fiable, abordable et propre à 300 000 foyers, tout en soutenant 3 700 emplois par an, et quelque 18 000 emplois pendant la période de construction, au cours des 65 prochaines années. Ce projet pourrait permettre au Canada de devenir un chef de file mondial du déploiement des technologies de PRM, qui pourraient être utilisées partout au pays et dans le monde entier.
  • Projet de terminal à conteneurs de Contrecœur, Contrecœur (Québec) : Ce projet permettra d’augmenter la capacité du port de Montréal d’environ 60 %, afin de doter l’Est du Canada des infrastructures commerciales nécessaires pour assurer la circulation des marchandises, répondre à la demande croissante et diversifier les routes commerciales. Le projet contribuera à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à créer des milliers d’emplois et à générer environ 140 millions de dollars par année en retombées économiques locales et nationales au Québec et au Canada.
  • Projet de mine de cuivre de Foran à McIlvenna Bay, centre-est de la Saskatchewan : Ce projet est mené dans l’une des ceintures minérales les plus riches du Canada en étroite collaboration avec la Nation crie de Peter Ballantyne. Il fournira du cuivre et du zinc afin de renforcer la position du Canada en tant que fournisseur mondial de minéraux critiques dans les domaines de l’énergie propre, de la fabrication de pointe et des infrastructures modernes. Il permettra de créer 400 emplois et de stimuler les économies locales en Saskatchewan et au Québec, où le cuivre sera fondu. Ce devrait être le premier projet de cuivre carboneutre au Canada.
  • Expansion de la mine Red Chris, nord-ouest de la Colombie-Britannique : Ce grand projet d’expansion permettra de prolonger de plus de 10 ans la durée de vie de la mine, d’augmenter de plus de 15 % la production annuelle de cuivre au Canada, d’employer près de 800 travailleurs pendant la période d’exploitation et jusqu’à environ 1 500 travailleurs pendant la période de construction, et de réduire de plus de 70 % les émissions de gaz à effet de serre lorsqu’il sera opérationnel. Ce projet, qui sera réalisé en étroite collaboration avec la Nation Tahltan, constitue une étape importante dans le processus de réconciliation et le développement du potentiel du nord de la Colombie-Britannique. Il contribuera également à renforcer le rôle du Canada en tant que fournisseur fiable de cuivre et d’autres ressources essentielles à la fabrication mondiale et aux technologies d’énergie propre. Cette mine fait partie du Corridor essentiel de conservation du Nord-Ouest, une initiative qui sera maintenant à l’étude du BGP puisqu’elle présente des possibilités de mise en valeur des minéraux critiques, de transmission d’énergie propre et de leadership de la part des peuples autochtones et qu’elle pourrait donner lieu à une nouvelle zone de conservation de la taille de la Grèce.

Ensemble, ces projets représentent des investissements de plus de 60 milliards de dollars dans notre économie, et ils permettront de créer des milliers d’emplois bien rémunérés pour les Canadiens et les Canadiennes. De plus amples détails sur ces projets se trouvent sur le site Web du BGP. 

En plus des cinq projets annoncés aujourd’hui, le gouvernement du Canada estime qu’il y a d’autres projets qui pourraient contribuer de manière concrète à transformer le pays, mais qui en sont encore à un stade précoce et doivent être développés davantage : 

  • Minéraux critiques : le Canada peut devenir un géant dans le domaine de l’extraction et de la valorisation des minéraux critiques. Une des priorités du BGP sera d’aider davantage de projets liés aux minéraux critiques à se rendre jusqu’à l’étape des décisions finales en matière d’investissement à l’intérieur d’une période de deux ans. Ainsi, notre industrie des minéraux critiques pourra croître, et le Canada et nos partenaires mondiaux pourront tirer parti de nos chaînes de valeur pour les technologies propres et la défense. Ces occasions existent dans de nombreuses régions canadiennes, dont le Cercle de feu en Ontario.
  • Wind West Atlantic Energy : ce projet vise à exploiter plus de 60 GW du potentiel éolien de la Nouvelle-Écosse et d’autres régions du Canada atlantique, afin d’acheminer cette énergie renouvelable et sans émissions vers l’Est du Canada et le Canada atlantique pour répondre à la demande qui augmente rapidement. Il existe également un potentiel d’exportation au Nord-Est des États-Unis. Le BGP apportera des certitudes sur le plan de la réglementation qui permettra d’attirer des investissements privés et de préparer le terrain à une mise en valeur à long terme des ressources éoliennes dans les provinces de l’Atlantique. Le Partenariat énergétique de l’Est pourrait comprendre d’importants projets tels que des interconnexions entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, des câbles de transmission entre l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick ainsi que le projet d’expansion de Churchill Falls et de Gull Island du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador.   
  • Oléoduc Pathways Plus : ce projet d’oléoduc et de captage, d’utilisation et de stockage du carbone mené en Alberta permettra de réduire substantiellement les émissions, et des infrastructures énergétiques supplémentaires viendront soutenir un secteur de l’énergie conventionnelle dynamique tout en réduisant les émissions provenant des sables bitumineux. Ce projet a le potentiel de faciliter des exportations de pétrole ayant une faible empreinte carbone de la région des sables bitumineux de l’Alberta vers une variété de marchés possibles.
  • Corridor économique et de sécurité de l’Arctique : ce projet d’infrastructure terrestre et de port à port, toutes saisons et à utilisation mixte contribuera à la défense et au développement dans le Nord du Canada. Ce projet permettra de soutenir des projets de minéraux critiques dans le Nord, de créer de nouvelles occasions de développement durable et de relier des communautés au reste du Canada, tout en renforçant les capacités des Forces armées canadiennes dans le Nord.
  • Port de Churchill plus : réalisé en partenariat avec les peuples autochtones, et également avec la société Couronne-Autochtones du Manitoba, ce projet permettra de moderniser le port de Churchill et d’élargir les corridors commerciaux grâce à une route toutes saisons, à une ligne ferroviaire modernisée, à un nouveau corridor énergétique et à une capacité de brise-glace maritime. Cette approche privilégiera une prise de participation des Autochtones dans la mise en place des projets nécessaires pour transformer le port de Churchill en un point d’entrée à utilisations mixtes pour la région, et ce, en toutes saisons. En augmentant la capacité d’exportation dans le Nord par l’intermédiaire de la baie d’Hudson, nous pourrons accroître et diversifier le commerce avec l’Europe et d’autres partenaires, tout en raccordant mieux Churchill au reste du Canada.
  • Train à grande vitesse Alto : premier train à grande vitesse du Canada, le train Alto parcourra environ 1 000 km entre Toronto et Québec et atteindra une vitesse maximale de 300 km/h, ce qui permettra de réduire de moitié la durée du trajet et de relier près de la moitié de la population canadienne. Ce projet pourrait créer 51 000 emplois pendant la phase de construction, injecter jusqu’à 35 milliards de dollars dans notre PIB et réduire de 25 millions de tonnes les émissions. Le BGP veillera à accélérer les travaux d’ingénierie, de réglementation et d’octroi des permis afin que la construction du projet puisse commencer dans quatre ans. L’échéancier initial de huit ans sera ainsi réduit de moitié.

 

(Images de LNG Canada, Kitimat et du projet Contrecœur, au Port de Montréal)

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