Armateurs du Saint-Laurent, qui représente 14 armateurs domestiques, est préoccupée par la grève générale illimitée au port de Montréal et souhaite un règlement dans les plus brefs délais pour empêcher que l’économie en souffre davantage dans un contexte de pandémie et de crise économique appréhendée.
Malgré la position de la ministre du Travail, l’hon. Filomena Tassi, ASL est d’avis que seul le gouvernement fédéral peut empêcher la situation de s’aggraver.
«L’économie a assez souffert depuis le début de l’année! Les prochains mois risquent aussi d’être difficiles pour notre secteur, » déclare Louise Bédard, directrice générale d’Armateurs du Saint-Laurent. « Compte tenu de l’impact réel de cette grève illimitée, nous demandons l’aide d’Ottawa afin de donner les outils nécessaires à la négociation et ainsi permettre un règlement rapidement à la satisfaction des deux parties.
« Il est du devoir du gouvernement fédéral d’intervenir afin que ce service essentiel puisse continuer ces activités. Après avoir connu plusieurs ralentissements au cours des derniers mois avec la pandémie et le blocus ferroviaire, entre autres, l’industrie maritime est encore une fois durement touchée par la situation au port de Montréal.
« Cette grève, si elle n’est pas résolue rapidement, aura des répercussions immédiates sur l’approvisionnement de plusieurs commerces et entreprises, déjà fortement affectés. C’est aussi de nombreux navires qui devront patienter dans le fleuve Saint-Laurent ou trouver d’autres destinations. De plus, des impacts à long terme sont à prévoir.
« Si la grève perdure, les entreprises internationales vont se tourner vers d’autres ports le long de la côte est. C’est une érosion de la compétitivité du secteur maritime québécois en entier qui risque de découler de cette situation intenable, » a ajouté Mme Bédard .