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Entente de principe pour mettre fin à la grève des débardeurs sur la côte ouest du Canada

Une grève de 13 jours de 7 400 débardeurs sur la côte ouest du Canada semble prendre fin après que l’International Longshore and Warehouse Union Canada et la B.C. Maritime Employers Association (BCMEA) ont accepté aujourd’hui les modalités de règlement proposées par un médiateur fédéral pour un règlement d’une convention collective de quatre ans.

L’entente de principe est intervenue à peine 10 minutes avant la date limite de 10 h 30 pour l’examen par les deux parties des modalités de règlement recommandées. Il doit encore être ratifié par les deux parties et aucun détail n’a été rendu public. Les principales questions en suspens ont tourné autour de l’automatisation portuaire, des augmentations de salaire au coût de la vie et des contrats d’entretien externes – toutes des questions vraisemblablement abordées de diverses façons dans l’entente provisoire.

Au cours des dernières semaines, des groupes d’affaires de premier plan ont exhorté le gouvernement fédéral à intervenir au moyen d’une loi de retour au travail pour mettre fin à un conflit de travail dans le secteur riverain, que l’Association des manufacturiers du Canada estime à 500 millions de dollars par jour pour l’économie canadienne.

La BCMEA a déclaré qu’elle espérait que les activités normales reprendraient rapidement, ajoutant : « La BCMEA reconnaît et regrette les répercussions importantes de cette interruption de travail sur l’économie, les entreprises, les travailleurs, les clients et, en fin de compte, tous les Canadiens. »

« Nous devons travailler ensemble non seulement pour rétablir les opérations de fret aussi rapidement et en toute sécurité que possible, mais aussi pour rebâtir la réputation de la plus grande porte d’entrée du Canada et assurer la stabilité et la résilience de la chaîne d’approvisionnement pour l’avenir », a ajouté le groupe d’employeurs marin.

Depuis le 1er juillet, la grève a interrompu les expéditions à destination et en provenance de 29 ports de la Colombie-Britannique, y compris Vancouver et Prince Rupert, les plus grands et les troisièmes ports en importance du Canada. Au moins 16 porte-conteneurs ancrés dans les zones portuaires attendaient le déchargement du terminal.

Selon le Greater Vancouver Board of Trade, quelque 63 000 conteneurs ont été bloqués sur des navires jusqu’à maintenant.

Le ministre du Travail, Seamus O’Regan, et le ministre des Transports, Omar Alghabra, ont applaudi la nouvelle de l’entente de principe proposée il y a 48 heures par un médiateur fédéral. « L’ampleur de cette perturbation est considérable. L’ampleur de cette situation a montré à quel point la relation entre l’industrie et les travailleurs est importante pour notre intérêt national. Nous ne voulons pas revenir ici. »

O’Regan avait donné instruction à un médiateur d’émettre les conditions d’un éventuel règlement, sous réserve que l’écart dans les pourparlers dans l’impasse ne fût « pas suffisant pour justifier un arrêt de travail continu ».

Manufacturiers et Exportateurs du Canada (CME) ont rapidement accueilli la nouvelle, mais elle a averti que « les fabricants ne sont pas encore sortis du bois. La grève de 14 jours a causé de graves arriérés qui prendront des semaines à traiter. Les dommages aux chaînes d’approvisionnement de la fabrication sont importants, car la production a ralenti avant la grève et il faudra encore plus de temps pour se remettre en marche. On estime qu’une journée de fermeture d’un port peut prendre jusqu’à une semaine pour compenser après coup, ce qui signifie qu’il faudra des mois au secteur pour se remettre. »

(Photo d’ILWU Canada)

 

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