MONTRÉAL et TROIS-RIVIÈRES, QC, – Les Administrations portuaires de Montréal, de Québec et de Trois-Rivières annoncent la formation d’un groupe de travail visant à identifier et à faciliter la mise en œuvre d’initiatives communes. La signature d’une entente de collaboration entre ces trois ports du fleuve Saint-Laurent est motivée par des enjeux stratégiques, environnementaux et économiques. Les trois ports combinés manutentionnent annuellement environ 72,4 millions de tonnes de marchandises diverses, de conteneurs, de marchandises générales non conteneurisées ainsi que de vracs solides et liquides. Le fleuve Saint-Laurent représente la voie d’entrée et de sortie d’une multitude de biens, de denrées et de matières premières échangées avec le monde. Un contexte propice « Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont en restructuration. Les lignes maritimes et les acteurs de l’import-export cherchent les meilleures routes, au meilleur coût et veulent accélérer la décarbonation du transport maritime. Il y a des opportunités pour nos ports et pour notre économie », déclare Martin Imbleau, président-directeur général de l’Administration portuaire de Montréal. « Dans le monde, plus de 80 % du commerce se fait par navire et l’axe Saint-Laurent/Grands Lacs est le plus important corridor commercial du Canada. Nos infrastructures sont vitales pour notre économie, majeures à l’échelle du Saint-Laurent, mais petites à l’échelle des chaînes mondiales. Dans le cadre de cette nouvelle relation, nous souhaitons développer des chaînes logistiques et d’approvisionnement parmi les plus durables et les plus écoresponsables au niveau mondial et interprovincial », dit Mario Girard, président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec. Répartis d’ouest en est sur 250 km de voie navigable, les ports de Montréal, de Québec et de Trois-Rivières ont beaucoup en commun. Ils sont coresponsables de l’exploitation sécuritaire du trafic sur l’un des plus beaux fleuves du monde, ils desservent des écosystèmes économiques et sociaux qui s’entrecroisent, ils s’appuient sur des plateformes intermodales complémentaires et ont souvent les mêmes partenaires maritimes. « Ce qui facilite la collaboration, c’est notre complémentarité. Les ports de Montréal, de Québec et de Trois-Rivières ont chacun leur expertise et leurs rôles particuliers dans la chaîne logistique. Accroître notre collaboration permettra de créer des synergies à l’avantage des clients que nous servons et des communautés dans lesquelles nous sommes implantés », affirme Gaétan Boivin, président-directeur général de l’Administration portuaire de Trois-Rivières. Recommandations d’ici la fin de l’année Le groupe de travail explorera différentes voies de collaboration pouvant permettre d’améliorer la compétitivité du corridor Saint-Laurent comme la connexion entre les ports et les réseaux de transport par camion et par train, l’échange d’expertise ou la compatibilité des systèmes technologiques. Le gouvernement du Canada ayant annoncé son intention de moderniser la Loi maritime du Canada, loi qui encadre le fonctionnement des administrations portuaires canadiennes, les conclusions du groupe de travail pourront aussi servir à alimenter le travail de Transports Canada. |