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Une nouvelle étude souligne les besoins importants en investissements dans les ports canadiens

La capacité du Canada d’élargir et de diversifier le commerce international en tant que partenaire commercial fiable dépend des investissements importants dans les infrastructures portuaires au cours des prochaines années, selon l’Évaluation des besoins en matière d’infrastructures portuaires de l’Association des administrations portuaires canadiennes (AAPC). Il prévoit que les administrations portuaires canadiennes (APC) devront faire des investissements nécessaires de 21,5 milliards de dollars d’ici 2040.

« Il existe une demande importante dans le monde pour ce que le Canada a à offrir, mais pour l’amener sur les marchés mondiaux, les ports canadiens ont besoin plus de souplesse. Cette étude met en évidence le besoin pour les administrations portuaires canadiennes d’avoir accès à des outils financiers plus souples afin de tirer parti des projets d’investissement privés pour les grands projets et de simplifier les examens de projet pour qu’ils se déroulent de façon responsable, mais beaucoup plus rapidement, » a déclaré Daniel-Robert Gooch, président et chef de la direction de l’AAPC.

« En réduisant les formalités administratives et en permettant aux administrations portuaires de se lancer plus rapidement dans des projets d’infrastructure majeurs, les ports canadiens peuvent accroître leur compétitivité et collaborer mieux avec leurs partenaires privés pour diversifier le commerce mondial. »

L’étude a examiné les besoins en capital prévus des 17 administrations portuaires canadiennes (APC), qui sont détenues par le gouvernement fédéral mais fonctionnent à titre indépendant du gouvernement. L’étude montre que les APC ont prévu des investissements de 10 milliards de dollars au cours des 15 prochaines années, dont 5 milliards de dollars seront nécessaires au cours des quatre prochaines années seulement. Toutefois, 61 % de ces investissements n’ont pas encore été financés.

Les besoins à long terme sont incertains en raison de la capacité limitée de planifier au-delà de cinq ans, mais le total des besoins jusqu’en 2040 est estimé entre 15 et 21,5 milliards de dollars. Les administrations portuaires canadiennes ont reçu environ 1 milliard de dollars du Fonds national des corridors commerciaux (FNCC). Le fonds a aidé de nombreux APC à renforcer l’infrastructure commerciale mondiale du Canada. Toutefois, compte tenu des contraintes budgétaires du gouvernement fédéral et du niveau d’investissement futur nécessaire, le f inancement fédéral de l’infrastructure ne peut à lui seul relever le défi.

Les principales recommandations de l’étude pour accroître la souplesse des APC sont :

  • Rationalisation du processus d’examen réglementaire des évaluations environnementales. • Modernisation des limites d’emprunt de l’ACP et la façon dont elles sont levées.
  • Accroître la souplesse des coentreprises avec d’autres ACP et partenaires privés.
  • Établir un programme de financement fédéral permanent pour les infrastructures commerciales et l’équipement majeur afin de combler les lacunes que l’investissement privé ne peut pas combler.

Des investissements futurs sont nécessaires pour moderniser les infrastructures, atteindre les objectifs de diversification du commerce et assurer la sécurité économique et nationale. La plupart des investissements dans les infrastructures portuaires sont consacrés à l’efficacité opérationnelle (82 %) et à l’expansion/croissance (79 %). Les autres projets clés portent sur le vieillissement des infrastructures (48 %), la décarbonation (39 %), l’adaptation au climat (30 %) et l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement (19 %).

Les ports et le transport maritime du Canada sont indispensables à la sécurité économique du pays, 80 % des marchandises mondiales étant expédiées par voie maritime. Selon les données publiées par Statistique Canada le 7 janvier 2025, les ports sont responsables de 18 % des exportations, d’une valeur de 139 milliards de dollars et de 24 % des importations, d’une valeur de 181 milliards de dollars.

(Photos des ports de Montréal et Prince Rupert)

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