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Une nouvelle ère pour le recyclage des navires avec l’entrée en vigueur de la convention de Hong Kong

À partir de demain, les navires en fin de vie devront être recyclés de manière sûre et écologiquement durable.

La Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires entre en vigueur le 26 juin 2025 et établit des règles obligatoires pour régir le recyclage des navires. 

La Convention de Hong Kong, élaborée sous les auspices de l’Organisation maritime internationale (OMI), couvre les points suivants :

– la conception, la construction, l’exploitation et la préparation des navires en vue d’un recyclage sûr et respectueux de l’environnement ;

– l’exploitation des installations de recyclage des navires ; et 

– des mécanismes d’application appropriés, y compris des exigences en matière de visites, d’autorisations, de certifications, d’inspections et de rapports.

Le secrétaire général de l’OMI, M. Arsenio Dominguez, a déclaré :  « L’entrée en vigueur de la convention de Hong Kong cette année marque un tournant dans notre objectif commun de promouvoir des pratiques de recyclage des navires durables et sûrs à l’échelle mondiale. Ce résultat est le fruit d’années de travail acharné et renouvellera notre volonté de préserver la santé humaine et l’environnement dans ce secteur essentiel. »

Traiter les matières dangereuses et les conditions de travail

La plupart des navires sont recyclés lorsqu’ils sont mis hors service, la quasi-totalité des matériaux et des équipements du navire étant réutilisés ou recyclés. La convention de Hong Kong aborde les principaux risques en matière d’environnement, de santé au travail et de sécurité liés au recyclage des navires, tout en répartissant les responsabilités et les obligations entre les parties prenantes concernées : armateurs, chantiers de construction navale, installations de recyclage des navires, États du pavillon, États du port et États chargés du recyclage.

Entre autres mesures, la convention

– Interdit ou restreint l’installation ou l’utilisation de matériaux dangereux sur les navires, tels que l’amiante, les biphényles polychlorés, les substances appauvrissant la couche d’ozone et les composés et systèmes antisalissures contenant des composés organostanniques ou de la cybutryne ;

– exige des inventaires détaillés des matières dangereuses ;

– définit les exigences relatives aux opérations des installations de recyclage des navires, y compris les conditions de travail dans les chantiers de recyclage des navires ; et

– définit des mécanismes solides pour la certification, la conformité et l’application.

Le projet SENSREC

Pour soutenir les pays en développement, l’OMI a organisé divers ateliers sur le recyclage des navires afin de sensibiliser la communauté internationale à la Convention. En outre, l’OMI travaille activement avec les pays pour les aider à renforcer leurs capacités et à mettre en place les conditions qui leur permettront de ratifier et de mettre en œuvre efficacement la convention.

Il s’agit notamment du projet en cours sur le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires (projet SENSREC), mis en place avec le soutien financier du gouvernement norvégien. Le projet fournit un soutien complet aux pays, allant de l’alignement des politiques à la création de mécanismes institutionnels et de systèmes de gouvernance, en passant par le développement des capacités liées aux pratiques techniques, sociales et environnementales durables.

SENSREC est actuellement actif au Bangladesh et au Pakistan.

(Photo de l’OMI)

 

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