Alors que la saison 2024 du trafic maritime sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent bat son plein, les premières statistiques fournies par la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) et la Great Lakes St. Lawrence Seaway Development Corporation (GLS) révèlent que les mouvements de potasse (un engrais agricole), de fer et d’acier, ainsi que de ciment sont en hausse lorsqu’on les compare à la même période (c’est-à-dire de mars à mai) l’an dernier. De manière plus précise :
- Le trafic de la potasse s’est accru de 287 000 tonnes, pour atteindre tout près de 335 000 tonnes (augmentant ainsi du sextuple d’une année à l’autre);
- Le trafic du ciment était en hausse de 77 000 tonnes, pour un total d’environ 527 000 tonnes;
- Les cargaisons de fer et d’acier augmentaient de 195 000 tonnes par rapport à l’année précédente, pour atteindre tout près de 580 000 tonnes.
C’est chez HOPA Ports, un membre clé de la Chambre de commerce maritime (CCM), qu’on a assisté à la majeure partie de ce trafic. Comprenant le port de Hamilton, qui est le plus important port en Ontario et la porte d’entrée maritime de l’ouest menant à la région du Grand Toronto-Hamilton, ainsi que le port d’Oshawa, qui est la porte d’entrée de la région de Durham donnant sur le monde, HOPA Ports est une voie de passage clé en Amérique du Nord pour les denrées destinées aux domaines, comme l’agriculture, l’aciérie, la fabrication d’automobiles et la construction.
« La saison de navigation de 2024 s’accélère et nous nous attendons à ce que les volumes atteignent ceux de 2023, » d’après Ian Hamilton, président et chef de la direction de HOPA Ports. « Nous assistons à des rendements positifs pour les matériaux essentiels, comme l’acier et le ciment, qui occupent une place vitale dans l’industrie de la construction. Le développement va bon train dans les ports de Hamilton et d’Oshawa, alors qu’on a déjà entrepris la construction de la plus grande raffinerie de sucre au Canada et l’agrandissement de la minoterie à Hamilton. De plus, la construction actuelle du silo à grains d’Oshawa devrait propulser encore davantage nos capacités agroalimentaires. Ces projets représentent la clé de la croissance de notre réseau agroalimentaire et de la création d’une chaîne d’approvisionnement durable. Nous avons également lancé notre nouveau projet de numérisation basé sur une technologie faisant appel à l’IA pour accroître le rendement de notre système de transport. »
En plus des projets énoncés ci-dessus, HOPA Ports est présentement mise présentement sur sa réputation d’une des plus importantes voies de passage des produits essentiels en Amérique du Nord grâce à des collaborations spéciales. HOPA Ports a récemment annoncé une nouvelle entente avec une organisation située aux États-Unis dans le but de créer un corridor maritime binational pour les échanges commerciaux à faibles émissions sur de courtes distances. Ce nouveau partenariat permettra d’établir des liens entre le Port d’Oshawa et un nouveau port situé à Somerset, New York, en créant un terminal de transport maritime multimodal à l’endroit où se trouvait anciennement la dernière centrale au charbon, qu’on a retirée du service en 2020.
« Les partenariats ambitieux et les améliorations entreprises par HOPA Ports démontrent à quel point l’industrie du transport maritime prend au sérieux son rôle de lien vital entre la chaîne d’approvisionnement en Amérique du Nord et met en place des mesures concrètes pour préserver la force de notre économie et notre niveau de vie, » a fait remarquer Bruce Burrows, président et directeur général de la Chambre de commerce maritime. « Les nouveaux partenariats, les nouveaux services et les nouvelles technologies, voilà les raisons pour lesquelles le transport maritime restera le mode écologique de transport des marchandises le plus efficace et le plus rentable qui soit pour bien des années à venir. »
(Photo du Port de Hamilton)