En 2024, plus de 142 millions de tonnes métriques de marchandises ont transité par le corridor maritime du GLSLW, selon un rapport spécial – la seule source de données de ce type – compilé par la Chambre de commerce maritime.
La flotte canadienne a transporté environ 60 millions de tonnes métriques, soit 42 % du tonnage total, tandis que les navires de la flotte américaine ont transporté la plus grande part du tonnage, soit près de 71 millions de tonnes métriques, ce qui représente 49 % du volume total des cargaisons.
Les volumes de tonnage à travers le système GLSLW ont augmenté de 1,8 % en 2024 par rapport à l’année précédente, grâce à une augmentation du tonnage traité par les flottes étrangères opérant via la voie maritime du Saint-Laurent, atteignant 12,4 millions de tonnes métriques. Une augmentation de 12,8 % par rapport à l’année précédente. En revanche, les expéditions des flottes canadienne (-1,8 %) et américaine (-3,9 %) ont connu une diminution de leur tonnage total.
Sur les 142 millions de tonnes métriques transportées dans l’ensemble du réseau, 37 millions (26 %) ont transité par la voie maritime du Saint-Laurent, dont environ 24,6 millions (67 %) ont été acheminés par des navires canadiens et 12,4 millions (33 %) par des transporteurs étrangers.
Les transporteurs canadiens ont traité environ 60 millions de tonnes en 2024
Les mouvements de céréales ont progressé de 1 million de tonnes métriques, soit une hausse de 15 %, en capitalisant sur des rendements robustes dans les prairies et un calendrier d’exportation avantageux, alors que les produits pétroliers ont augmenté de 2 millions de tonnes métriques au-delà des niveaux de 2023, car les raffineries ont maintenu une production constante et la distribution régionale de carburant est restée stable tout au long de l’année. Les expéditions de charbon, de pierre et de marchandises générales ont connu des gains plus modestes en 2024 par rapport aux volumes en 2023. Cependant, les chargements de minerai de fer et d’acier ont reculé respectivement de 1 million et 160000 tonnes métriques, ce qui reflète une demande plus faible.
Les produits dépendant des conditions météorologiques ont également reculé, les expéditions de sels de voirie ayant diminué de près de 2 millions de tonnes métriques à la suite d’un hiver inhabituellement doux. Les volumes des autres vracs secs et du ciment ont chuté de 1 million de tonnes métriques et 551 000 tonnes métriques, respectivement, en 2024 par rapport aux niveaux de 2023.
La flotte américaine a traité 71 millions de tonnes
Le minerai de fer a été à l’origine d’une grande partie de l’activité de l’année, atteignant 39,8 millions de tonnes métriques, soit un gain de 1,4 million de tonnes métriques par rapport à 2023, une augmentation liée à un démarrage plus long sans glace et à un calendrier de haut fourneau plus stable. À l’inverse, les volumes de charbon ont reculé à 6,7 millions de tonnes métriques, soit une baisse de 0,9 million de tonnes métriques par rapport à l’année précédente. Les expéditions de calcaire ont chuté à 19,1 millions de tonnes métriques, en baisse de 3,2 millions de tonnes métriques d’une année sur l’autre, tandis que les expéditions de ciment se sont repliées à 3,2 millions de tonnes métriques, en baisse de 0,2 million de tonnes métriques. Parmi les flux plus faibles, le sel a atteint 1,1 million de tonnes métriques, en légère hausse par rapport à 2023, soutenu par le réapprovisionnement des autoroutes au début de l’hiver. Les volumes de grain sont demeurés stables à 0,3 million de tonnes métriques, tandis que les expéditions de sable ont augmenté à 0,8 million de tonnes métriques, soit un gain de 15 % par rapport à l’année précédente.
(Photo de la CGVMSL des navires du canal Welland et photo de Dreamstime du navire battant pavillon américain approchant des écluses Soo)