Les employeurs maritimes et le syndicat représentant quelque 700 contremaîtres portuaires en Colombie britannique ont annoncé la signature d’une nouvelle convention collective jusqu’en 2027. Les détails de l’accord n’ont pas encore été divulgués à la suite d’un conflit amer qui a vu le gouvernement fédéral imposer un arbitrage contraignant en novembre dernier. Les interruptions de travail avaient notamment gravement affecté le trafic de conteneurs dans les ports de Vancouver et de Prince Rupert, ainsi que les chaînes d’approvisionnement canadiennes.
La British Columbia Maritime Employers Association (BCMEA) et l’International Longshore and Warehouse Union Ship and Dock Foremen Local 514 ont indiqué dans une déclaration commune le 4 juin que la nouvelle convention collective s’étendait du 1er avril 2023 au 31 mars 2027.
« Nous sommes impatients de travailler ensemble pour mettre en œuvre les termes de l’accord », ont déclaré les deux parties dans le communiqué.
Il s’agit du deuxième accord de travail majeur pour les ports de la côte ouest du Canada, en vigueur jusqu’en mars 2027, après un accord précédent avec des milliers de débardeurs, signé en août 2023 à la suite d’une grève.
Le 4 novembre dernier, le conflit a pris sa tournure la plus radicale lorsque les employeurs ont mis en lock-out les membres de la section locale 514 dans le cadre de ce qu’ils ont appelé « une action défensive ». Le syndicat avait voté l’autorisation de grève, mais avait déclaré à l’époque que les membres n’envisageaient que des actions partielles, telles que l’interdiction des heures supplémentaires. Ils ont donc été mis en lock-out jusqu’à ce que le gouvernement fédéral intervienne le 12 novembre.
Le Conseil canadien des relations industrielles a jugé que la grève des contremaîtres était illégale parce qu’elle visait un opérateur de terminal, DP World Centerm, en raison de ses opérations de grues ferroviaires automatisées.
(Photo du terminal DP World Centerm)