Le Port de Vancouver a déclaré aujourd’hui des volumes record de commerce canadien en 2024, jouant un rôle crucial en connectant le Canada à divers marchés à travers le monde.
Les statistiques annuelles de l’Administration portuaire Vancouver-Fraser indiquent qu’un volume record de 158 millions de tonnes métriques (MMT) de marchandises a transité par le port en 2024, soit une augmentation de 5 % d’une année sur l’autre, grâce à de solides performances dans les secteurs de l’automobile, du vrac et des conteneurs.
« Le port de Vancouver continue de stimuler la prospérité du Canada, en permettant des échanges commerciaux transparents avec jusqu’à 170 pays à travers le monde et en soutenant d’innombrables emplois familiaux bien rémunérés dans tout le pays », a déclaré Peter Xotta, président-directeur général de l’autorité portuaire, l’agence fédérale qui permet les échanges commerciaux par le port de Vancouver tout en protégeant l’environnement.
« Le Port de Vancouver est prêt à soutenir les efforts visant à diversifier le commerce international du Canada et à bâtir une économie nationale forte et résiliente. Nous continuerons à travailler en partenariat avec les gouvernements et l’industrie pour planifier et fournir la capacité à long terme nécessaire pour soutenir le commerce par la porte d’entrée – en faveur de tous les Canadiens. »
En 2024, presque autant de marchandises ont transité par le Port de Vancouver que par les cinq autres ports les plus importants du Canada réuni, et environ 80 % du commerce international qu’il a permis était du commerce canadien avec des pays autres que les États-Unis.
« La force de notre porte d’entrée a brillé de mille feux l’année dernière, le port ayant traité des volumes records malgré un environnement difficile comprenant de nombreuses perturbations », a déclaré M. Xotta. « Je tiens à remercier les opérateurs portuaires et nos partenaires de la chaîne d’approvisionnement pour leur dévouement inébranlable au service du Canada et de ses besoins commerciaux – en 2024, notre chaîne d’approvisionnement a fléchi, mais ne s’est jamais rompue.
Les défis auxquels la communauté portuaire devra faire face en 2024 comprennent les impacts du changement climatique et des conditions météorologiques extrêmes tels que les incendies de forêt, l’augmentation des tensions géopolitiques locales et mondiales, et les conflits du travail.
La forte performance du secteur du vrac a ouvert la voie, avec des volumes en hausse de 8 % à 117,9 MMT, y compris :
– Des exportations record de vrac liquide, en hausse de 203 % pour atteindre 17,1 millions de tonnes, alors que l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain et le terminal Westridge ont ouvert de nouveaux marchés en Asie pour les produits pétroliers canadiens. Les exportations de pétrole par le port ont presque quadruplé pour atteindre 15 millions de tonnes en 2024, tandis que les exportations d’huile de canola ont presque doublé pour atteindre 0,9 million de tonnes.
– Exportations presque record de céréales canadiennes, en hausse de 1 % à 29 MMT, car les opérateurs portuaires et les conditions météorologiques favorables ont permis aux agriculteurs canadiens de répondre à la forte demande internationale pour leurs récoltes. Les exportations d’engrais (en baisse de 4 %, à 12 millions de tonnes) et de charbon (en baisse de 2 %, à 42 millions de tonnes) sont restées stables.
« L’entrée en service de l’extension de Trans Mountain en mai dernier a constitué une étape importante pour le Canada et le port, en augmentant la capacité d’exportation et en ouvrant de nouveaux débouchés pour les producteurs canadiens », a déclaré M. Xotta. « Plus de la moitié des exportations de pétrole brut transitant par le port depuis mai sont destinées aux marchés de l’Indo-Pacifique. Notre programme de gestion active du trafic maritime a contribué à une montée en puissance sûre et transparente du trafic des pétroliers, tout en veillant à ce que la fiabilité et la fluidité d’autres secteurs portuaires vitaux tels que les céréales ne soient pas affectées. »
Un record de près de 470 000 véhicules a été traité par les terminaux automobiles en 2024, les importations par le port ayant permis de répondre à la forte demande des consommateurs canadiens pour de nouveaux véhicules. Près de 100 % des importations canadiennes de véhicules fabriqués en Asie arrivent par le port de Vancouver. Les récents travaux d’optimisation du terminal automobile Annacis ont permis d’augmenter la capacité d’un tiers et de s’assurer que le port est bien placé pour faire face à la croissance du marché.
Le port de Vancouver traite la gamme de marchandises la plus diversifiée d’Amérique du Nord et, en 2024, les principaux partenaires commerciaux qui ont transporté des marchandises par le port étaient la Chine (46 MMT), le Japon (19 MMT) et la Corée du Sud (18 MMT). Les échanges vers les États-Unis via le port ont augmenté pour atteindre 7 % du total des marchandises transportées (10 MMT), grâce à l’augmentation des exportations de pétrole via le terminal Westridge.
Commerce robuste de conteneurs
Le commerce des conteneurs s’est redressé tout au long de l’année 2024, le port de Vancouver retrouvant les tendances de croissance antérieures à la pandémie, après plusieurs années tumultueuses marquées par une hausse de la demande des consommateurs à l’ère de la pandémie et par de nombreuses perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Les quatre terminaux à conteneurs du port ont manutentionné 3,47 millions d’équivalents 20 pieds (ou EVP) en 2024, soit une hausse de 11 % par rapport à 2023 et de 2 % par rapport à 2019.
« Le commerce conteneurisé au Port de Vancouver a approché des niveaux record en 2024, les terminaux ayant traité le volume le plus élevé jamais atteint en dehors de la pandémie », a déclaré M. Xotta. « Le commerce conteneurisé continue de jouer un rôle de plus en plus important en reliant les Canadiens et nos entreprises aux marchés du monde entier, en transportant tout, des importations de pièces de véhicules, de produits alimentaires et d’électronique grand public aux exportations de fruits de mer de la Colombie-Britannique et de céréales de spécialité des Prairies. »
(photo de l’APVF)