Les équipes de la Garde côtière canadienne ne signalent aucun incident de pollution malgré « d’importantes brèches dans la coque » du porte-conteneurs MSC Baltic qui s’est échoué le 15 février à Wild Cove, à l’ouest de Lark Harbour, après avoir perdu de l’énergie. Les équipes de la Garde côtière canadienne continuent d’évaluer le MSC Baltic III depuis le rivage et par voie aérienne.
« Une évaluation de la coque a confirmé la présence de brèches ou de trous importants. Le navire semble s’être fermement posé sur le fond marin et est stable à l’heure actuelle », indique le dernier rapport de la GCC.
Les sondages effectués dans les citernes ont confirmé la présence d’environ 1,7 million de litres de carburant lourd et de mazout marin à bord du navire. Aucune pollution n’a été observée.
Le CCGS Jean Goodwill reste sur place avec du matériel de lutte contre les déversements à bord et apporte son aide si nécessaire.
Les responsables de la GCC ont indiqué que les conditions de mer ont entravé certaines opérations au cours du week-end, y compris la capacité d’accéder au navire en toute sécurité.
Pendant ce temps, l’équipe de sauvetage poursuit son évaluation du MSC Baltic III lorsque l’état de la mer le permet. Elle procède notamment à d’autres sondages des citernes et à des inspections des cales à cargaison.
Les 20 membres d’équipage ont été évacués en toute sécurité par l’hélicoptère Cormorant immédiatement après l’échouement. En route de Montréal à Corner Brook, le navire transportait environ 470 conteneurs au moment de l’incident, dont plus de la moitié étaient vides. La cargaison se compose principalement de produits alimentaires, de bois d’œuvre et de papier.
Une zone de restriction de deux milles marins a été établie autour du navire, et les opérations de drone y sont interdites en raison des activités d’hélicoptère en cours.
(Photo de la Garde côtière canadienne)