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Le CIRB statue contre la demande des employeurs du port de Montréal sur la question des « services essentiels »

Dans une décision annoncée cette semaine, le Conseil canadien des relations industrielles (CIRB) a rejeté la demande de l’Association des employeurs des Maritimes de classer le travail des débardeurs dans le secteur riverain de Montréal comme un service essentiel qui empêcherait toute possibilité de création d’emplois dans le secteur riverain.

Le CIRB a réitéré une décision déjà prise en 2020 selon laquelle les employeurs du port de Montréal ne peuvent pas obliger les débardeurs à travailler pendant une grève. Cela ouvre la voie à une reprise des négociations avant tout arrêt de travail éventuel.

En vertu du Code canadien du travail, la Commission fédérale du travail peut exiger du travail pendant un arrêt de travail s’il est jugé nécessaire de « prévenir un danger immédiat et grave pour la sécurité et la santé du public ».

Les négociations entre la MEA et la section locale 375 des employés de la fonction publique du Canada (SCFP) représentant 1 100 débardeurs de Montréal pour une convention collective de quatre ans n’ont pas permis de sortir d’une impasse avant l’expiration du pacte existant le 31 décembre.

Mais aucun scénario de grève ou de lock-out ne pourrait faire surface tant que le CIRB examinerait la demande présentée l’automne dernier par la MEA pour que certains services aux débardeurs soient déclarés « services essentiels » en vertu d’un article du Code canadien du travail.

Des grèves de débardeurs ont frappé le secteur riverain de Montréal à l’été 2020 et au printemps 2021, causant d’importantes perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Cette dernière action collective a donné lieu à une loi fédérale de retour au travail.

Les négociations avaient à peine commencé en septembre dernier que le syndicat avait demandé au gouvernement fédéral de nommer un médiateur, un signe précoce de revendications contradictoires. 

Il semblerait que la liste des souhaits du syndicat des débardeurs soit une augmentation de 20% des salaires sur quatre ans ainsi qu’une sécurité d’emploi permanente après trois ans. Entre autres, la MEA recherche une plus grande flexibilité opérationnelle et des rajustements sur le nombre de travailleurs bénéficiant d’une sécurité d’emploi garantie.

 

(Photo du Port de Montréal)

 

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