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La reprise économique stimule une augmentation des marchandises transportées sur les Grands Lacs et la Voie Maritime

 

Les ports canadiens sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent rapportent une augmentation du volume de marchandises transportées cette saison, témoignant ainsi de la reprise économique en Amérique du Nord.

Entre le 22 mars et le 30 avril, les volumes de cargaisons sur la Voie maritime du Saint-Laurentont atteint 4 millions de tonnes métriques, en hausse de 3,7 pour cent par rapport à la même période en 2020.

Les céréales canadiennes, qui affichent parmi les meilleurs résultats en 2020, connaissent une fois de plus cette année un départ fulgurant, en hausse de 15,5 pour cent. Cette augmentation est attribuable aux exportations de soja, de maïs et de blé de l’Ontario qui passent par des ports, tels ceux de Hamilton, Windsor et Johnstown, sans compter les exportations impressionnantes de céréales des Prairies qui partent du port de Thunder Bay.

Les matériaux de construction, incluant les cargaisons de ciment en direction de l’Ontario et des États-Unis, ont contribué aux augmentations dans la catégorie du vrac sec, qui a connu une hausse de 1,6 pour cent en 2020. Les cargaisons de minerai de fer destinées aux aciéries du Canada ont augmenté de 6,89 pour cent, alors que les marchandises générales ont connu un accroissement de 23,2 pour cent en raison des augmentations des importations de fer et d’acier d’Europe et d’autres destinations à l’étranger.

« Les cargaisons jusqu’en avril sont le reflet positif des économies en pleine reprise et de la demande croissante de biens du Canada et des États-Unis, » selon Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « L’augmentation dans le domaine des matériaux de construction constitue un renversement bien accueilli par rapport à 2020 et permet à l’année de connaître un début prometteur. »

Suivant une récolte impressionnante en 2020, l’Administration portuaire de Windsor a connu une augmentation de 30 pour cent des cargaisons de céréales qui ont quitté ses installations en 2021.Le port signale également un volume impressionnant des produits d’acier, alors que la construction reprend du poil de la bête dans la région.

 La saison du transport maritime de 2021 démarre aussi sur les chapeaux de roue pour l’Administration portuaire de Hamilton-Oshawa (HOPA), alors qu’elle a débuté le 24 mars pour les deux ports et les cargaisons avaient atteint 1,192 million de tonnes métriques au 30 avril.

À ce jour, Hamilton est en avance de 20 pour cent par rapport au début de la saison 2020 grâce à des augmentations drastiques dans le domaine des céréales et des engrais après une récolte automnale étonnante et peut-être en prévision de la demande de céréales cultivées en Ontario cette année. Depuis le début de la saison, 66 navires ont transité par le port de Hamilton transportant céréales, engrais, gypse, pétrole, minerai de fer et d’autres matériaux servant à la fabrication de l’acier.

Deux des navires appartenant à Desgagnés ont fait escale à Hamilton pour se ravitailler en gaz naturel liquéfié (GNL), un nouveau service qu’offre HOPA en partenariat avec REV LNG, un fournisseur de services dans le domaine du gaz naturel liquéfié qui est basé en Pennsylvanie.

Sur l’autre rive du lac Ontario, les importations de ciment et d’acier du port d’Oshawa alimentent de nouveaux projets et des clients dans le domaine de la construction résidentielle de l’autre côté de la région du Grand Toronto.

« Alors que la reprise économique continue de prendre de l’élan, la valeur d’un réseau de transport intégré devient de plus en plus apparente, » de dire Ian Hamilton, PDG de HOPA Ports. « Nous sommes impatients d’accroître la puissance des industries en Ontario grâce à des connexions multimodales efficaces et durables, ainsi qu’à des décisions basées sur des données.»


Les fonctionnaires du Port de Thunder Bay sont également ravis du début de la saison 2021 du transport maritime, alors que les cargaisons en mars qui ont transité par le port ont dépassé 300 000 tonnes métriques pour la première fois dans les annales.Au 30 avril, 1,27 million de tonnes métriques étaient passées par le port. Même s’il s’agit là d’une baisse par rapport au démarrage robuste qu’on avait connu en 2020, les cargaisons affichent quand même une hausse de 20 pour cent par rapport à la moyenne de cinq ans.

Le port a exporté plus de 1,15 million de tonnes de céréales des Prairies en plus d’avoir reçu en avril deux cargaisons d’acier destinées à des projets dans l’Ouest canadien, alors qu’on prévoit la venue de nombreux navires océaniques en mai.

La saison 2021 du transport maritime au Port de Toronto bât également son plein avec l’arrivée d’importations en vrac de ciment, de sucre et de sel, ce qui démontre une fois de plus le rôle important qu’il joue dans l’économie la plus forte au Canada.

En plus de ces matériaux essentiels, le port a reçu une cargaison spéciale le 11 mai avec l’arrivée de la moitié occidentale du nouveau pont de la rue Commissionners, une pièce d’un poids de 650 tonnes et d’une longueur de 83 mètres. Il s’agit de la deuxième travée du pont qui emprunte la Voie maritime du Saint-Laurent depuis Dartmouth en Nouvelle-Écosse et jusqu’au port de Toronto dans le cadre du projet des terres portuaires du Toronto riverain de 2024. La moitié est de ce pont devrait arriver à l’été 2021.

Geoffrey Wilson, PDG de PortsToronto, a déclaré : « Le port représente un élément crucial de l’infrastructure économique de la ville lorsqu’il s’agit de transporter des marchandises dans le cadre des projets de construction sur les terres portuaires, au centre-ville et dans la région du Grand Toronto. Alors qu’on a livré au port de Toronto 11 cargaisons d’acier en 2020, au cours des quatre premières semaines de la saison du transport maritime à elles seules, le port a reçu quatre de telles livraisons et prévoit l’arrivée de navires transportant différents produits d’acier en mai. »

Le Port de Johnstown a fait état d’un mois occupé en avril sur le plan des livraisons, incluant des importations d’agrégats, de sel et de maïs qui ont eu pour effet de doubler les revenus par rapport à la même période l’an dernier.L’arrivée des cargaisons s’est poursuivie jusqu’au début de mai avec des livraisons de poutres d’acier destinées à l’industrie de la construction dans la région et de pales d’éoliennes qui sont arrivées à bord du Symphony Star.

« Nous sommes enchantés du début de la saison et nous prévoyons pour l’instant que deux autres navires feront leur arrivée à la fin de mai, ce qui démontre que notre saison prend définitivement de la vitesse, » de dire Robert Dalley, directeur général du port de Johnstown.

En plus des livraisons de marchandises, le projet d’exportation de céréales d’une valeur de 12,5 millions de dollars dans le port de Johnstown tire à sa fin, un projet rendu possible grâce à des subventions fédérales dans le cadre du Fonds national des corridors commerciaux. Le projet comprend le remplacement de neuf goulottes servant au chargement des céréales à bord des navires et trois goulottes Neuro ultramodernes pour accroître l’efficacité des navires destinés aux marchés d’exportation. Ces améliorations réduiront le temps que prennent les navires qui fréquentent le port pour exporter les céréales.

Au port de Sarnia, un port en eau profonde situé à l’endroit où le lac Huron se déverse dans la rivière St. Clair, le quai récemment baptisé Cestar fait présentement l’objet d’améliorations dans le cadre du projet de corridor pour les chargements surdimensionnés.Maintenant dans la deuxième phase, ces améliorations faciliteront le mouvement des produits surdimensionnés depuis les fabricants locaux à destination de l’Amérique du Nord et des marchés internationaux en empruntant une route de 26,7 km menant au port de Sarnia.

Le projet de corridor pour les chargements surdimensionnés comprend l’ajout d’un quai spécialisé, des améliorations au quai à manutention horizontale et une zone de chargement plus vaste. On estime que le projet aura coûté la somme de 16 millions de dollars au moment où il prendra fin en 2022. Le financement est assuré par les municipalités et l’industrie, le Fonds national des corridors commerciaux, le Fonds de développement du Sud-Ouest de l’Ontario, ainsi qu’un généreux don de la part du Collège Cestar. (photo du CSL Baie St. Paul par Alexanne Brisson)

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