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La « détresse » de la chaîne d’approvisionnement du port de Vancouver s’aggrave alors que les inondations en Colombie-Britannique reprennent

Par Leo Ryan, rédacteur en chef

Avec une troisième tempête de pluie majeure qui devrait frapper l’intérieur sud de la Colombie-Britannique depuis la mi-novembre, la congestion sans précédent qui frappe le plus grand port du Canada va de mal en pis.

Lorsque les opérations ont commencé aujourd’hui, il y avait un arriéré de 51 navires au mouillage contre 40 le 19 novembre, et 22 navires à quai en attente de manutention a indiqué le porte-parole du port de Vancouver Matti Polychronis. Les navires comprenaient des porte-conteneurs et plusieurs dizaines de vraquiers attendant de charger du charbon et des céréales. 

Dans des conditions extrêmement volatiles, ces chiffres devraient changer rapidement.

Selon également les données de performance de l’autorité portuaire, le flux de fret ferroviaire s’est également sérieusement détérioré, passant de « noir » à des conditions « rouges », car les temps de séjour des conteneurs dépassent sept jours avant d’être chargés dans les trains de marchandises. Il y a un mois, les temps de séjour étaient d’une moyenne respectable de 2,6 jours dans les quatre terminaux à conteneurs du port.

Sur le front des services ferroviaires essentiels, les deux grands chemins de fer du Canada, CN et CP, n’ont pas encore complètement rétabli les services.

En fait, le CN a fermé hier son service sur son corridor clé Kamloops-Vancouver parce que la pluie causait une augmentation des débris, des lessivages et des glissements de terrain. C’était après avoir déplacé sept trains pendant le week-end.

Le chemin de fer de Montréal a réussi à détourner une partie du trafic vers le port de Prince Rupert. Le port du nord de la Colombie-Britannique n’a pas été touché par les intempéries.

Les opérations du CP entre Kamloops et Vancouver ont repris en partie au milieu de la semaine dernière. Cependant, le chemin de fer doit avoir accès aux voies du CN sur ce corridor afin de maximiser la capacité.

Les exportations ainsi que les importations sont entravées par le trafic maritime considérablement plus faible qui ne se déplace plus de manière transparente dans le port de Vancouver.

Dennis Darby, président de Manufacturiers et exportateurs du Canada, a reflété la grande préoccupation des entreprises canadiennes à cet égard. « La reprise du secteur manufacturier en général a ralenti et la crise en Colombie-Britannique ne fera qu’empirer la situation. »

Les analystes de l’industrie, quant à eux, estiment qu’il pourrait s’écouler des semaines, voire des mois, pour que les flux de marchandises reviennent à la normale. (photo VFPA)

 

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