Le Bureau de présence régionale, hébergé par le gouvernement des Fidji et initialement basé dans les locaux du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), aidera les nations du Pacifique à mettre en œuvre les réglementations et les normes mondiales en matière de sécurité maritime et de protection de l’environnement, tout en faisant progresser leurs secteurs maritimes.
Le Secrétaire général de l’OMI, M. Arsenio Dominguez, qui effectuait sa première mission officielle dans le Pacifique, a souligné le rôle central du transport maritime et de l’économie bleue au sens large dans la région, en particulier pour les petits États insulaires en développement (PEID), qui dépendent fortement du transport maritime.
Lors d’une cérémonie de mise en service à Suva, le Secrétaire général Dominguez a déclaré :
« Ce bureau de présence régionale servira bureaude centre de coordination, de connaissance et d’expertise technique, apportant un soutien direct aux pays et veillant à ce que le Pacifique fasse partie de l’évolution du transport maritime… Les petits États insulaires en développement du Pacifique et les pays les moins avancés (PMA) ont toujours été une priorité pour l’OMI ».
Les nations du Pacifique sont déjà des partenaires actifs dans divers projets et programmes de l’OMI, notamment ceux qui soutiennent la protection des océans et la réduction des émissions nocives provenant des navires, l’autonomisation des femmes dans le secteur maritime, le renforcement de la conformité réglementaire et la prise en compte du bien-être des gens de mer, de la résilience des ports et de la transformation numérique.
Le Bureau de la présence régionale approfondira cet engagement en adoptant un modèle de fourniture centralisée de l’assistance technique qui met l’accent sur l’efficacité, les résultats et une utilisation plus intelligente des ressources, conformément aux efforts de réforme plus larges des Nations Unies.
Le ministre fidjien des travaux publics, des services météorologiques et des transports, l’Honorable Ro Filipe Tuisawau, a déclaré :
« La création de ce Bureau, le premier du genre dans la région, témoigne du niveau d’engagement et de coopération de la région dans le renforcement de la gouvernance, de la sécurité et de la viabilité maritimes… Le secteur maritime de notre région est confronté à des défis qui requièrent un soutien constant et spécialisé, qu’il s’agisse du respect des normes de sécurité, de la prévention de la pollution, de la réforme législative ou de la décarbonation. Ce Bureau fournit un mécanisme régional pour aider à relever ces défis ».
Le Secrétaire général a encouragé les pays du Pacifique à poursuivre leur engagement auprès de l’OMI afin de garantir la mise en œuvre du cadre Zéro émission nette de l’OMI pour lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de GES provenant des navires. Cet ensemble de nouvelles réglementations, qui devrait être adopté en octobre 2025, comprend une norme obligatoire sur les combustibles et un mécanisme mondial de tarification des émissions de GES pour les navires. Les recettes provenant du mécanisme de tarification seront affectées à un nouveau Fonds Zéro émission nette qui soutiendra davantage la transition énergétique.
Présence régionale de l’OMI
Le Secrétaire général Dominguez a remercié le gouvernement de Fidji, la Communauté du Pacifique (CPS), le Secrétariat du Programme régional océanien de l’environnement (PROE) et d’autres partenaires régionaux pour leur collaboration qui a rendu possible la création d’un bureau régional.
Le Bureau de la présence régionale du Pacifique fait partie du réseau mondial de l’OMI qui comprend les bureaux d’Abidjan (Côte d’Ivoire) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (francophone), d’Accra (Ghana) pour l’ Afrique de l’Ouest et du Centre (anglophone) et d’Égypte pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) ; Nairobi, au Kenya, pour l’Afrique orientale et australe ; Manille, aux Philippines, pour l’Asie de l’Est ; et Port of Spain, à Trinité-et-Tobago, pour les Caraïbes.
La région des îles du Pacifique compte 14 États Membres de l’OMI, dont 12 PEID, trois d’entre eux étant classés parmi les PMA, ainsi que l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter le directeur, TCID, Secrétariat de l’OMI ([email protected]).