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Une grève potentielle menace les deux grandes compagnies de chemin de fer du Canada

Plus de 9 000 employés de Canadian National Railway Co. et de Canadian Pacific Kansas City ont voté massivement en faveur d’une grève dès le 22 mai si aucune nouvelle entente collective n’est conclue.

« L’arrêt de travail simultané au CN et au PCKC perturberait les chaînes d’approvisionnement à une échelle que le Canada n’a probablement jamais connue », a déclaré Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada, mercredi à Ottawa. Il a ajouté que le syndicat retournera à la table de négociation et « fera tout en son pouvoir pour conclure une entente équitable pour nos membres ».

Un tel arrêt de travail aurait des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement non seulement au Canada, mais aussi dans les réseaux ferroviaires qui s’étendent jusqu’au Midwest américain et au golfe du Mexique.

« Cela perturberait les chaînes d’approvisionnement essentielles dans toute l’Amérique du Nord et limiterait considérablement le commerce entre le Canada, les États-Unis et le Mexique », prévient le PCKC.  

Le Canadien National a déclaré qu’il « maintient une perspective prudente quant à la possibilité de conclure un accord avant une interruption de travail qui affecterait la chaîne d’approvisionnement canadienne, l’économie nord-américaine et nos employés ».

Le CPKC a déclaré que ses dernières offres offraient des avantages importants, des augmentations de salaire et le plein respect des exigences réglementaires pour le repos. « Ils ne compromettent aucunement la sécurité. Il est faux de dire ou de suggérer le contraire. »

Le Canadien National a indiqué que le syndicat a rejeté une offre fondée sur un taux horaire et un horaire qui comprenaient des augmentations de salaire, des jours de congé consécutifs prévus, des dispositions interdisant les mises à pied et des heures réduites d’absence du domicile.

Les parties ont commencé une période de médiation obligatoire de 21 jours avec les médiateurs fédéraux. Le ministre des Transports Pablo Rodriguez a déclaré que le gouvernement canadien était préoccupé et a exhorté les parties à négocier de bonne foi. « Les meilleures offres sont faites autour de la table », a-t-il déclaré aux journalistes.

Problèmes de main-d’œuvre aux ports de Montréal et de Vancouver

Entre-temps, une crise encore plus vaste de la chaîne d’approvisionnement pourrait se profiler à l’horizon, alors que les négociations syndicales actuelles demeurent dans l’impasse avec les employeurs maritimes aux ports de Montréal et de Vancouver.

Les 1100 membres du syndicat représentant les débardeurs de Montréal ont rejeté le 17 avril une offre de l’Association des employeurs maritimes pour une nouvelle convention collective remplaçant celle qui a expiré le 31 décembre 2023. Le syndicat, cependant, n’a pas encore prévu une assemblée générale pour voter sur la grève.

(Photos du CN et du CPKC)

 

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