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Sean Pierce, PDG de Logistec, présente une feuille de route ambitieuse

Leo Ryan, rédacteur en chef

Sean Pierce, vétéran de l’industrie maritime et PDG de Logistec Corporation depuis la clôture de l’acquisition de en janvier par Blue Wolf Capital Partners, basé à New York, pour environ 1,2 milliard de dollars canadiens, a dévoilé une feuille de route ambitieuse pour une entreprise montréalaise de services maritimes et environnementaux établie au Canada et aux États-Unis, qui pourrait accroître considérablement son empreinte au sein des marchés existants et au-delà.

L’un des conférenciers invités à la conférence annuelle du 7 mai de la Fédération maritime du Canada consacrée au thème du changement en mer de la chaîne d’approvisionnement, M. Pierce, a d’abord rendu hommage aux 70 ans d’histoire de Logistec et sa contribution au réseau de la voie maritime des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

« Une grande partie de notre stratégie pour l’avenir est de continuer à étendre notre présence dans toute la région et d’offrir également de nouvelles solutions et services innovants pour continuer à croître sur les 50 millions de tonnes de fret traitées dans l’ensemble du portefeuille », a-t-il déclaré,

avec 3 900 employés dans 90 terminaux dans 60 ports, M. Pierce a indiqué : « Avec une fréquence accrue, nous offrirons à nos clients d’entreprise des offres de services multiports qui tireront parti de notre envergure et s’étendront également à de nouvelles régions. »

Tout en rappelant que Logistec est un membre fondateur et un grand partisan du programme de certification Green Marine, M. Pierce a souligné : « Mais notre engagement envers l’environnement va bien au-delà, avec notre portefeuille ALTRA de sociétés de services environnementaux et d’eau. Nous avons déjà pris des mesures importantes pour mieux promouvoir et offrir ces solutions de pointe à l’échelle mondiale, et il est assez étonnant de voir à quel point ces technologies sont avancées – dont beaucoup sont développées ici même dans la région de Montréal. »

Interviewé par Maritime Magazine au cours de la conférence, M. Pierce a révélé que, dans le cadre de la stratégie actuelle visant à élargir ses horizons, Logistec explorait notamment des possibilités au Mexique et en Amérique latine qui « sont liées à notre portefeuille ».

Dans son discours, M. Pierce a abordé une variété de sujets liés aux services de Logistec, y compris le guichet unique qui sera amélioré et le nouveau programme de sensibilisation des clients 2024 visant à libérer une capacité, un volume et une valeur supplémentaires pour Logistec et ses clients.

De nouvelles technologies sont déployées, a-t-il dit, « pour identifier le personnel et l’équipement dans les opérations où la proximité, tout comme dans les voitures aujourd’hui, arrêtera les machines et évitera les incidents ».

À son avis, il y a « d’énormes possibilités de déployer des technologies dans des terminaux polyvalents ».

Pierce a souligné à cet égard les nouvelles technologies de mégaterminaux et le nouvel équipement au terminal à conteneurs de Termont à Montréal.

Sur le front intermodal, il a souligné l’importance de la porte d’entrée de Montréal.  « Il reste beaucoup de potentiel pour débloquer et augmenter la capacité et la vitesse du trafic dans le corridor. »

Pierce a décrit le secteur des marchandises diverses de base comme « un secteur d’activité solide et un secteur de croissance future pour Logistec ».

En manipulant des produits en vrac tels que le minerai de fer, il a souligné le partenariat de Logistec avec l’industrie et les commerçants « pour s’assurer que le produit est là où il doit être et dans les volumes nécessaires pour que l’usine produise des produits ».

Dans ses remarques liminaires, M. Pierce a brièvement offert un point de vue personnel sur la façon dont son nouvel environnement de carrière diffère de ses responsabilités antérieures.

Avant de se joindre à Logistec, il exploitait, au port de Los Angeles, l’une des plus grandes installations maritimes et intermodales en Amérique du Nord. « Le trajet pour les pilotes a été très court et les manœuvres pour les navires de 20 000 EVP extrêmement limitées. »

Et il a laissé entendre que la Voie maritime du Saint-Laurent et la météo « rendent les choses beaucoup plus intéressantes. Ici, c’est comme mon séjour en Turquie, où le Bosphore relie la mer Noire et la mer de Marmara, où il y a de la complexité, un trafic élevé et où je cherche toujours des moyens de maximiser la taille des navires et des charges. »

(Photo de Sophie Belina Brzozowska)

 

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