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Les milieux d’affaires réclament l’intervention d’Ottawa dans le conflit au Port de Montréal

 

MONTRÉAL – L’Association du camionnage du Québec, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) sont extrêmement préoccupés par les répercussions qu’entraîne depuis plusieurs semaines le climat d’incertitude au Port de Montréal.

Maintenant qu’un préavis de grève a été déposé par le Syndicat des débardeurs SCFP (section locale 375) pour suspendre certaines activités, dont les activités de formation, les heures supplémentaires et le travail de fin de semaine, ces associations réclament, dans le cadre d’une conférence de presse conjointe, l’intervention ferme et immédiate du gouvernement fédéral pour assurer le maintien complet, en tout temps, des activités au Port de Montréal et pour rassurer les entreprises.

« Chaque jour, 2 500 camions transitent par le Port de Montréal, ce qui représente plus de 2 400 conteneurs par jour. Nos membres constatent déjà une diminution des volumes et un détournement des marchandises vers d’autres ports. Il s’agit de répercussions directes et importantes pour l’économie et pour l’approvisionnement en biens et produits pour les citoyens. Nos membres anticipent des pertes d’emplois puisque l’arrêt des opérations portuaires force des transporteurs à suspendre leurs activités et à réduire leur personnel. Nous demandons donc à la ministre du Travail, l’honorable Filomena Tassi, d’intervenir immédiatement afin d’empêcher une situation qui aurait d’importantes conséquences économiques pour le Québec et le Canada », a déclaré Marc Cadieux, président-directeur général de l’ACQ.

« La situation se détériore au Port de Montréal. Nous l’avons dit depuis des semaines : un arrêt des activités, même partiel, est irresponsable. Le port est un pilier stratégique essentiel pour la santé de nos entreprises et le succès de notre relance. Les décisions actuelles auront des répercussions pendant plusieurs mois. La ministre du Travail du Canada, l’honorable Filomena Tassi, doit agir maintenant et exiger un retour immédiat aux activités normales pour assurer la fluidité de la chaîne logistique. Le temps est venu de faire preuve de fermeté pour le bien-être économique de la société », a poursuivi Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. 

« Le Port de Montréal est au cœur d’une toile qui relie pratiquement toutes les chaînes d’approvisionnement au Québec, quel que soit le secteur d’activité. Un arrêt des opérations, alors qu’on tente de se relever de la pandémie, serait vraiment néfaste. Ça affecterait non seulement les entreprises, directement ou indirectement, mais aussi les citoyens, dans certains cas jusque dans les hôpitaux. La ministre du Travail doit intervenir pour maintenir les activités du port et utiliser tous les outils déjà prévus au Code du travail canadien qui limiteront les impacts négatifs sur notre économie et les entreprises locales qui tentent de survivre à la crise », a ajouté Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.

« Après une année de pandémie, au cours de laquelle nos entrepreneurs ont souffert du manque de clients, il est inconcevable qu’ils doivent maintenant faire face à des difficultés d’approvisionnement en raison d’un conflit de travail. Les moyens de pression actuels ont des conséquences majeures pour des milliers d’entreprises de partout au Québec qui dépendent du port pour leur chaîne logistique. C’est tout un pan du commerce interprovincial qui est affecté par cette grève, dont les effets se font aussi sentir chez nos voisins. Ce n’est pas qu’une question de relations de travail, mais un enjeu économique important en situation de crise historique. Le gouvernement canadien ne peut pas laisser la situation perdurer et doit absolument intervenir pour le bien de l’économie du Québec et du Canada », a souligné Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« Le maintien des activités au Port de Montréal est de la plus haute importance pour l’économie canadienne. Une deuxième grève, en si peu de temps, risque d’avoir un impact négatif sur les activités de nombreuses PME. Au Québec seulement, c’est plus de la moitié des entrepreneurs qui appréhendent de tels effets. L’heure est critique. Le gouvernement doit agir rapidement. Il ne faut ménager aucun effort afin de s’assurer de ne pas pénaliser les PME qui sont déjà très ébranlées par la pandémie », a mentionné Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales de la FCEI.

« Les manufacturiers et les exportateurs du Québec ne sont pas assis à la table de négociation, mais ils sont les plus impactés par la situation actuelle. Cela crée un véritable casse-tête pour nos entreprises. Toute cette incertitude nuit d’ailleurs directement à la relance économique, alors même que le gouvernement du Canada investit des milliards de dollars pour relancer l’économie. Afin d’être cohérent, le gouvernement fédéral doit intervenir pour assurer le maintien des activités au Port de Montréal », a conclu Véronique Proulx, présidente-directrice générale de MEQ.

Les six organisations ont lancé, le 18 mars dernier, une déclaration commune qui appelle la ministre du Travail du Canada, l’honorable Filomena Tassi, et le gouvernement à tout mettre en œuvre pour assurer le maintien des activités au port et rassurer les entreprises. À ce jour, la déclaration a recueilli près de 450 appuis de la part de signataires œuvrant dans tous les secteurs d’activité et issus du Québec et de l’Ontario. (Photo Port de Montréal)

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