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Incertitude croissante alors que la trêve des débardeurs et des employeurs du port de Montréal expire bientôt

 

Par Leo Ryan, rédacteur en chef

Les négociations entre les employeurs du secteur riverain du port de Montréal et le syndicat représentant 1125 débardeurs qui ont repris récemment auraient fait peu de progrès précédent une trêve de sept mois expirant le 21 mars. Et au milieu de l’incertitude renouvelée, il y a des preuves que certains importateurs ont élaboré des plans d’urgence et ont déjà commencé à détourner des marchandises du deuxième plus grand port du Canada.

«Il y a beaucoup de défis et les négociations avancent lentement», a déclaré une source de l’industrie à Maritime Magazine.

Les responsables du port de Montréal, qui espèrent qu’un règlement pourra être conclu dans un proche avenir, surveillent de près le processus de négociation.

Mais dans un développement important aujourd’hui, Martin Lapierre, le président du syndicat SCFP 375 a annoncé sur Facebook à ses membres que «après sept jours de médiation entre les parties, les trois médiateurs du dossier ont informé les parties qu’ils avaient« suspendu »le processus de médiation.»
Le comité de négociation du syndicat a fait remarquer qu’il «attendait des développements de suivi».

À la suite d’une série de grèves tournantes l’été dernier, Martin Tessier, chef de l’Association des employeurs maritimes et Michel Murray du syndicat des débardeurs SCFP 375 ont annoncé une trêve provisoire le 21 août 2020. Un accord similaire a également été annoncé avec le syndicat des vérificateurs.

Un élément clé de la trêve était l’engagement pris par les deux parties de s’abstenir de tout moyen de pression, comme les grèves ou les lock-out, et de faire des commentaires publics sur le déroulement des négociations pour conclure une nouvelle convention collective remplaçant celle qui a expiré le 31 décembre 2018. Les plus gros problèmes en suspens concernent les heures de travail et la planification.

Commentant la situation actuelle, Tony Boemi, le vice-président Croissance et développement de l’Administration portuaire de Montréal, a révélé que «certains récepteurs ont dit aux transporteurs de conteneurs de ne pas utiliser le port de Montréal» si aucun accord n’était conclu à la mi-janvier.

M. Boemi a rappelé qu’il avait fallu trois mois à l’automne dernier pour éliminer un arriéré de plus de 11 000 conteneurs des terminaux.

Il n’y avait pas de confirmation immédiatement disponible du port d’Halifax d’un rapport de JOC.com selon lequel il était l’un des premiers bénéficiaires de la décision d’un importateur d’acheminer plus de marchandises via Halifax.

L’escalade du conflit l’été dernier avait provoqué le détournement de porte-conteneurs vers d’autres ports de la côte est comme Halifax, Saint John et New York, entraînant des retards et des coûts supplémentaires pour les expéditeurs et les transporteurs. Hapag-Lloyd, Maersk, OOCL et MSC faisaient partie des transporteurs qui ont réacheminé des navires.

 Les principales cibles ont été les terminaux à conteneurs de Termont et de Montreal Gateway Terminals Partnership, qui traitent la grande majorité des 1,6 million d’évp de Montréal et ont fait des investissements substantiels dans l’augmentation de la capacité et de l’infrastructure au milieu de volumes de fret record. (Photo MPA)

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