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Signal fort et bruyant en appui aux gens de mer le 25 juin

 

QUÉBEC – À l’occasion de la Journée des gens de mer, le 25 juin, les navires dans les ports canadiens feront sonner leurs sirènes sous le coup de midi (heure locale) en appui au mouvement mondial de reconnaissance qui souligne le rôle crucial des travailleurs maritimes durant la pandémie. Ce geste enjoint aux gouvernements d’accorder la priorité à la vaccination pour les équipages.

Tout au long de la pandémie, les gens de mer ont assuré l’acheminement d’équipement de protection individuelle et de médicaments afin de protéger la population canadienne. Le secteur maritime a également préservé les liaisons commerciales au pays et à l’échelle internationale pour maintenir l’économie à flot.

Les associations maritimes du Canada en appellent maintenant à tous les ordres de gouvernement afin que ces hommes et femmes ne soient pas en reste dans le cadre de la campagne de vaccination, notamment la Chambre de commerce maritime, la Chamber of Shipping, la Fédération maritime du Canada, l’Association des administrations portuaires canadiennes, la Société de développement économique du Saint-Laurent ainsi que l’International Ship-owners Alliance of Canada.

À cause des problèmes persistants de logistique et d’approvisionnement en vaccins qui ont affecté tous les ordres de gouvernement, de nombreux membres d’équipage canadiens ont peiné à recevoir leur première dose de vaccination. Quant aux marins internationaux, ils n’ont toujours pas accès à la vaccination dans la plupart des ports canadiens, et bon nombre d’entre eux proviennent de pays en développement.

L’exposition à la COVID-19 et les risques liés à sa propagation touchent particulièrement les gens de mer puisque ces derniers sont appelés à cohabiter et à travailler étroitement avec le reste de l’équipage à bord. Ils ont aussi à traiter avec d’autres intervenants qui ne font pas partie de l’équipage, mais qui doivent monter à bord périodiquement. Du reste, ils s’astreignent à de nombreux déplacements en lien avec leur travail pour rejoindre les navires auxquels ils sont affectés (franchissant souvent plusieurs frontières provinciales et internationales).

L’accès aux vaccins s’avère très ardu pour les membres d’équipage, même pour ceux et celles qui ont la citoyenneté canadienne. La loi exige de maintenir un nombre minimal de membres d’équipage en tout temps à bord d’un navire en activité. Les affectations des équipages peuvent durer plusieurs semaines voire plusieurs mois consécutifs, ce qui complique la prise de rendez-vous pour la vaccination. Aux États-Unis, compte tenu des surplus de vaccins, on a mobilisé des infirmiers et infirmières pour la vaccination à bord, que ce soit à des postes d’écluses ou dans des cliniques de vaccination en zone portuaire. Tout le monde à bord peut être vacciné sans égard au pays d’origine, y compris les citoyens canadiens de retour dans ce pays.

Par conséquent, le secteur maritime presse les autorités d’adopter les mesures suivantes :

  • Que tous les ordres de gouvernement continuent de collaborer avec les syndicats et le secteur maritime au Canada pour accélérer la distribution des vaccins (premières et deuxièmes doses) afin de faciliter l’établissement de cliniques mobiles en zones portuaires et à bord des navires. L’industrie maritime a déjà conclu une entente en ce sens avec des infirmiers et infirmières du secteur privé pour les travailleurs maritimes canadiens. 

  • Que le gouvernement du Canada assume un rôle de leadership pour s’assurer que les membres d’équipage en provenance d’autres pays qui font escale dans des ports canadiens soient considérés en priorité pour la vaccination suivant l’augmentation de nos stocks nationaux.

De telles mesures contribueront non seulement à la santé et au bien-être des gens de mer au Canada, mais elles pourraient également servir de rempart contre d’éventuelles perturbations importantes dues à la COVID-19 ou à d’autres risques pour la santé qui sont susceptibles d’affecter le réseau de transport au Canada et l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Le Canada peut difficilement se permettre un tel risque, alors que les signes encourageants d’une reprise économique post-pandémie se pointent à l’horizon.

« Nos équipages canadiens souhaitent de tout cœur obtenir leur première et leur deuxième dose de vaccin. N’oublions pas les sacrifices qu’ils ont faits pendant la pandémie pour qu’on puisse continuer à vivre le plus normalement possible. Nous voulons poursuivre notre partenariat avec les syndicats et l’ensemble des gouvernements pour que les gens de mer aient droit eux aussi à deux doses de vaccination cet été, comme on l’a promis à tous les Canadiens. »

— Bruce Burrows, président-directeur général de la Chambre de commerce maritime

« Durant la pandémie de COVID-19, le Canada a été un chef de file à l’échelle mondiale pour favoriser le roulement des équipages des navires qui faisaient escale dans les ports canadiens. Notre pays doit maintenir son leadership pour aider les personnes, en fournissant des services de vaccination aux gens de mer qui n’ont pas hésité, le moment venu, à surmonter de grandes difficultés tout en protégeant les chaînes d’approvisionnement de produits essentiels. »

— Robert Lewis-Manning, président-directeur général de la Chamber of Shipping

« Lorsque les frontières terrestres ont été fermées et que le Québec a été contraint de faire une pause pour limiter la propagation de COVID-19, les intervenants de l’industrie maritime étaient là pour éviter toute interruption de la chaîne d’approvisionnement. Il faut reconnaître ces efforts. En toute solidarité pour nos partenaires du milieu, nous tenons à souligner la résilience, le courage et le travail d’équipe dont tous les intervenants sectoriels ont fait preuve pour accomplir une telle chose. »

— Mathieu St-Pierre, président-directeur général de la Société de développement économique du Saint-Laurent

Photo: D.Marmolejo/ITF

 

 

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