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L’AGLPA présente le programme politique 2024 des priorités

L’American Great Lakes Ports Association a publié un programme stratégique qui comprend l’harmonisation de la saison de navigation de la Voie maritime du Saint-Laurent avec les écluses de Soo, une répartition plus « équitable » des subventions aux infrastructures portuaires américaines et la réforme des règlements de pilotage.

Les dates d’ouverture et de fermeture de la Voie maritime du Saint-Laurent varient d’une année à l’autre en raison des conditions météorologiques et des exigences du commerce. Les serrures du système ont été ouvertes dès le 20 mars et aussi tard que le 31 mars. La date de fermeture a varié du 24 décembre au 5 janvier.

« Afin d’améliorer la fiabilité du système de transport, d’attirer de nouvelles cargaisons et de favoriser l’emploi dans le secteur maritime, les États-Unis et le Canada devraient harmoniser les dates d’ouverture et de fermeture de la Voie maritime avec celles des écluses de Soo dans le nord du Michigan. » À déclarer le document de politique de l’AGLPA.

« Cela permettrait d’établir une saison de navigation fixe pour l’ensemble du système de navigation des Grands Lacs du 25 mars au 15 janvier. »

Le Programme de développement de l’infrastructure portuaire (PDIP) est la principale source d’investissement fédéral dans l’infrastructure portuaire du pays, comme la reconstruction des quais, l’amélioration des voies ferrées, l’accès routier, l’expansion du stockage et la modernisation de l’équipement de manutention des marchandises. Le programme est géré par l’Administration maritime, un organisme du département des Transports des États-Unis.

Les subventions pour les infrastructures portuaires ne sont pas distribuées équitablement. L’an dernier, le département des Transports des États-Unis a distribué 653 millions de dollars dans le cadre de ce programme, et les ports des Grands Lacs n’ont reçu que 2% des fonds. Au cours des cinq années du programme, les ports des Grands Lacs n’ont reçu que 8 % des fonds distribués. En comparaison, la côte ouest a reçu 38,5 % et les ports de la côte est, 34 %.

« Le Congrès devrait exiger que le département des Transports des États-Unis distribue les fonds de manière équitable entre les régions des États-Unis », a déclaré l’AGLPA.

Parmi les autres sujets abordés dans le programme stratégique figurent l’amélioration des services de déglaçage des Grands Lacs, l’élimination de l’arriéré d’entretien du Corps of Engineers, l’achèvement de la nouvelle écluse Soo de 3,2 milliards de dollars actuellement en construction, le financement de l’Initiative de restauration des Grands Lacs et un appel aux États des Grands Lacs pour qu’ils participent davantage aux programmes d’aide aux ports.

Améliorer les services des douanes et de la protection des frontières des États-Unis

Au cours des dernières années, les ports des Grands Lacs ont travaillé à développer de nouvelles activités dans deux domaines distincts : le transport de marchandises conteneurisées et le tourisme de croisière. Ces nouveaux secteurs d’activité représentent un défi pour le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis. L’inspection et le traitement des conteneurs d’expédition et des passagers sont plus compliqués que le traitement des cargaisons en vrac traditionnel des Grands Lacs. Les deux nécessitent un personnel, un équipement et des installations uniques. Les responsables du PESE ont expliqué qu’ils font face à des limites de financement et de personnel et qu’ils ont refusé le service à certains ports, ce qui limite la croissance économique.

Le modèle de service actuel du CBP décourage le développement de nouveaux commerces et emplois dans les ports des Grands Lacs. En réalité, il demande au commerce de se conformer au régime d’inspection plutôt que de faire en sorte que le service fédéral d’inspection du PESE fonctionne efficacement.

Le Congrès devrait financer davantage les services du CBP, y compris le personnel, les installations d’inspection et les coûts d’investissement dans les ports maritimes. Pour atteindre cet objectif, le Congrès devrait promulguer H.R. 6409, la loi spatiale CBP. Cette loi permet aux recettes générées par les frais de traitement des marchandises (FPM) fédéraux d’être utilisées pour les besoins en capital du PESE dans les ports.

Enfin, le Congrès devrait demander au CBP de mettre au point un petit modèle de dédouanement portuaire, à faible volume et saisonnier qui tient compte des conditions et de l’échelle uniques du marché des marchandises et des croisières des Grands Lacs.

Réforme du pilotage dans les Grands Lacs

Tous les navires océaniques qui naviguent sur les Grands Lacs et la voie maritime du Saint-Laurent sont tenus par la loi d’embaucher un pilote maritime américain ou canadien pour aider à la navigation.

La Loi de 1960 sur le pilotage des Grands Lacs et ses règlements connexes donne forme et structure au régime de pilotage dans les sections des Grands Lacs qui relèvent de la compétence des États-Unis. Dans son état actuel, le système est un monopole réglementé. Les propriétaires de navires (le consommateur) sont tenus par la loi fédérale d’embaucher des pilotes. Comme il n’y a qu’un seul fournisseur de services de pilotage autorisé dans chaque région géographique, il existe un monopole efficace. La Garde côtière exerce une surveillance réglementaire générale sur tous les aspects du pilotage dans les Grands Lacs, y compris l’établissement des droits.

Sous la direction de la Garde côtière, le pilotage des Grands Lacs est devenu un coût exorbitant pour le commerce international sur le réseau de navigation des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent. Au cours des dix dernières années (2014-23), le coût global du pilotage américain sur les Grands Lacs a triplé (12,8 millions de dollars – 37 millions de dollars). L’indemnisation individuelle des pilotes établie par la Garde côtière a grimpé en flèche pour atteindre 440 658 $. Des coûts déraisonnables menacent la compétitivité du commerce international sur le réseau de la Voie maritime.

« Le Congrès devrait mettre à jour la Loi sur le pilotage des Grands Lacs dans le but de maintenir la sécurité, d’accroître l’efficacité, de réduire les coûts et d’améliorer la position concurrentielle du système de navigation », a souligné l’AGLPA.

 

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