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La garde côtière canadienne et américaine renouent leur partenariat sur les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent

L’honorable Diane Lebouthillier, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a rencontré aujourd’hui la commandante amirale Linda L. Fagan au quartier général de la Garde côtière des États-Unis à Washington, D.C., pour discuter de l’étroit partenariat existant entre les deux gardes côtières, en matière de sécurité et de protection des océans.

Cette visite fait suite à la signature par la Garde côtière canadienne et la Garde côtière des États-Unis d’un protocole d’entente mis à jour, le 15 février 2024, renouvelant la coordination des opérations de déglaçage et de balisage par les deux organisations sur les Grands Lacs, les voies navigables les reliant, et la partie commune du fleuve Saint-Laurent.

La Garde côtière canadienne et la Garde côtière des États-Unis partagent une longue histoire de collaboration concernant les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent. Ces eaux intérieures sont vitales pour l’économie des deux pays, et les deux gardes côtières jouent un rôle clé pour veiller à la sécurité et à l’efficacité du transit dans cette région d’eau douce. Cette zone de responsabilité partagée s’étend le long de la frontière canado-américaine, du fleuve Saint-Laurent jusqu’à la pointe ouest du lac Supérieur, soit une distance d’environ 2 400 kilomètres.

La ministre Lebouthillier est en visite aux États-Unis du 2 au 12 mars 2024, où elle dirige la délégation canadienne au salon Seafood Expo North America, à Boston, au Massachusetts, et assiste à une réception annuelle organisée par l’ambassade du Canada à Washington, D.C., à l’occasion de la Journée des Grands Lacs, pour discuter avec les partenaires américains de l’importance de restaurer les Grands Lacs.

Les eaux partagées des Grands Lacs nécessitent une coopération avec de nombreux partenaires au Canada et aux États-Unis, en vue de restaurer et de protéger la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème dans le bassin des Grands Lacs. Depuis plus de 50 ans, les ententes conclues entre le Canada et les États-Unis sont essentielles à l’avancement des priorités communes, et à la collaboration solide entre les différents ordres de gouvernement, les autorités locales, les peuples autochtones, l’industrie, les organisations non gouvernementales, et le public.

Au cours de son voyage, elle rencontrera des intervenants clés et des représentants du gouvernement des États-Unis, en vue de promouvoir les produits de la mer durables du Canada, de protéger les océans et la vie océanique, et de soutenir la croissance propre de notre économie océanique.

 Faits en bref :

  • Les gardes côtières du Canada et des États-Unis travaillent en étroite collaboration sur une vaste gamme de services de garde côtière dans les Grands Lacs, y compris l’intervention environnementale, la recherche et le sauvetage, le déglaçage, la gestion du trafic maritime et les aides à la navigation.
  • Le protocole d’entente mis à jour comprend une entente sur la façon dont les deux gardes côtières peuvent s’occuper d’une petite partie des bouées d’un pays qui se trouvent plus à proximité des ressources de l’autre pays consacrées au balisage. Par exemple, si une bouée américaine est plus à proximité d’une base canadienne, la Garde côtière canadienne peut effectuer l’entretien nécessaire de cette bouée, et réciproquement.
  • Les deux gardes côtières continueront d’exercer des fonctions conjointes de déglaçage, les navires opérant des deux côtés de la frontière canado-américaine, peu importe leur nationalité ou leur port d’attache. Il est courant que les brise-glaces canadiens opèrent dans les eaux américaines, et vice versa. Les services de déglaçage sont offerts au moyen d’une approche « à une seule flotte ».
  • L’état des glaces peut varier d’un Grand Lac à l’autre, alors il est essentiel d’avoir différents navires ayant divers (certains peuvent opérer dans des eaux moins profondes, par exemple) pour garder ces eaux sécuritaires et ouvertes pendant l’hiver.

 (Photos de Diane Bouthillier et Commandant Amiral Linda Fagan)

 

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