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La COVID-19 provoque une baisse de 10% sur la Voie maritime

Alors que le volume des cargaisons ayant transité par la Voie maritime du Saint-Laurent au cours des deux derniers mois a diminué en raison des changements économiques attribuables à la COVID-19, les chefs de l’industrie ont déclaré que le corridor servant aux échanges et au transport entre les deux pays est prêt à faire sa part dans les efforts de reprise économique au cours des prochains mois.

Les derniers chiffres révèlent que les marchandises transportées sur la Voie maritime du Saint-Laurent entre le 1er avril et le 31 mai ont atteint 7,7 millions de tonnes métriques, une diminution de 10 pour cent comparativement à la même période l’an dernier.

Les exportations de céréales canadiennes, les cargaisons de sel de voirie et les cargaisons prévues de marchandises, comme les composants pour éoliennes, sont restées fortes au cours des deux derniers mois.  Les volumes des cargaisons de matériaux liés à l’acier, de matériaux de construction et de pétrole ont cependant diminué, alors que les usines de fabrication d’automobiles et les chantiers ont interrompu leurs activités et que les gens sont demeurés à la maison pendant les mesures d’urgence liées à la COVID-19.

L’autoroute maritime, les exploitants de navires et les ports ont poursuivi leurs activités en toute sécurité, sans interruption ni délai, tout au long de la pandémie.

« Notre système d’amarrage mains libres ultramoderne, qui a éliminé le besoin pour les équipages des navires et le personnel de la Voie maritime de fixer manuellement les navires dans les écluses, a grandement facilité les opérations sécuritaires et permis de respecter les exigences de distanciation sociale, » de dire Terence Bowles, président-directeur général de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « De plus, le plan d’urgence que nous avons élaboré après l’éclosion du SRAS en 2003 et la crise du H1N1 en 2009 nous a permis de nous retourner rapidement lorsque la propagation de COVID-19 a débuté et de continuer à soutenir les nombreux navigateurs qui dépendent de la Voie maritime. »

M. Bowles ajoute : « Le travail d’équipe et la coopération dont les intervenants dans le domaine maritime ont fait preuve ont été exceptionnels et représentent sans aucun doute la clé de notre réponse ininterrompue face au virus. Qu’il s’agisse des céréales destinées aux marchés à l’étranger, de minerai de fer, de sel de voirie ou de marchandises utilisées dans le cadre de différents projets, nous continuons de faire notre travail, ce qui permet à notre économie de rebondir malgré l’adversité à laquelle nous avons été confrontés cette année. »

Un des premiers secteurs qui devrait connaître une amélioration quant aux volumes des cargaisons concerne les matériaux de construction, comme la pierre et le ciment, alors qu’on continue de lever les restrictions à la grandeur de la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

Les exportations de céréales canadiennes qui empruntent la Voie maritime continuent également d’afficher un rendement exceptionnel, alors qu’elles totalisent à ce jour cette année 2,1 millions de tonnes métriques, une augmentation de 3 pour cent par rapport à 2019.

Le port de Thunder Bay a connu en mai un autre excellent mois sur le plan des cargaisons de céréales, alors que plus de 1,1 million de tonnes métriques de céréales canadiennes (blé et canola des Prairies) ont transité par le port pour répondre ainsi à la demande mondiale de denrées alimentaires, comme les pâtes et le blé. De nombreux facteurs ont donné lieu à un mouvement intense de blé et de canola des Prairies dans le port depuis que la saison du transport maritime a débuté en mars.  Plusieurs pays constituent des réserves en pleine pandémie, ce qui augmente la demande.  L’offre de céréales à l’échelle mondiale a également souffert de la sécheresse en Australie et des restrictions imposées aux exportations en Russie.  L’Australie, la Russie et le Canada comptent parmi les principaux exportateurs de blé sur la planète.

« Les stocks de céréales canadiennes tiennent bon, parce qu’on peut compter sur un important stock de la récolte de 2019, qui fut la deuxième en importance dans les annales, » de dire Tim Heney, président-directeur général au port de Thunder Bay. « Nous prévoyons que les cargaisons de céréales resteront aussi fortes tout au long de l’été. »  (photo Paul Beesley)

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