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Hausse marquée du transport de produits de base sur la Voie maritime

 

Vu entrant dans la Voie maritime du Saint-Laurent à Montréal, le Captain Henry Jackman est le cinquième vraquier sans engrenage de la classe Equinox et le dixième navire de la classe Equinox à rejoindre en avril 2021 la flotte d’Algoma 

À en croire les plus récents chiffres compilés en juin, la Voie maritime du Saint-Laurent et les ports canadiens dans la région affichent une hausse abrupte du transport de produits de base pour alimenter la construction et le secteur manufacturier au pays et pour répondre à la demande d’exportations mondiales.

Jusqu’au 30 juin, les cargaisons totales ayant transité par la Voie maritime du Saint-Laurent étaient en hausse de 8,37 % comparativement à la même période en 2020, un volume bien apprécié de 12,9 millions de tonnes métriques (du 22 mars au 30 juin).

La catégorie du vrac sec, en hausse de 16 % jusqu’en juin, connaît un rebondissement impressionnant et on s’attend à ce qu’elle offre un rendement intéressant d’ici la fin de la saison en raison de la demande élevée de matériaux de construction dans la région binationale des Grands Lacs et du Saint-Laurent, incluant le ciment (en hausse de 36 %) et le gypse (en hausse de 79 %).

Également dans la catégorie du vrac sec, le coke utilisé dans la production d’acier et de ciment a augmenté de 125 %, alors que les prix des produits de base à l’échelle mondiale ont entraîné une hausse des exportations de coke des ports américains sur les Grands Lacs vers la France, les Pays-Bas et d’autres pays d’Europe.

Les volumes de minerai de fer empruntant la Voie maritime du Saint-Laurent ont aussi augmenté de 14 % par rapport à l’an dernier, alimentant ainsi la production nationale d’acier.  Les armateurs canadiens transportent des volumes intéressants de boulettes de minerai de fer des ports américains sur le lac Supérieur vers le port de Québec, où elles sont transbordées vers l’étranger en direction de l’Asie et de l’Europe.

Les marchandises générales (en hausse de 61 %) continuent de dépendre des importations d’acier en provenance d’Europe, qui alimentent les activités de fabrication et de construction dans les villes américaines et en Ontario. Les volumes de céréales canadiennes à ce jour sont en baisse de 3 % par rapport à 2020.

« Il est évident, lorsqu’on regarde les statistiques sur les cargaisons, que les produits de base ont été très en demande chez nous et à l’étranger et notre système est bien placé pour répondre à cette demande et continuer ainsi de contribuer à la croissance économique en Amérique du Nord, » de dire Terence Bowles, président et directeur général de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « Les cargaisons de céréales canadiennes se sont assouplies légèrement, mais leur rendement excède quand même la moyenne de cinq ans. On se demande sérieusement quelle sera la situation des nouvelles récoltes cet été compte tenu de la chaleur et de la sécheresse que nous vivons présentement. »

Une grande partie du stock record de céréales des Prairies en 2020 s’est retrouvée sur le marché grâce aux mouvements ferroviaires intenses vers les ports canadiens l’automne et l’hiver derniers. Les chargements en début de saison au port de Thunder Bay ont été effectivement très actifs, alors que le volume total de céréales transportées à ce jour en 2021 est le troisième plus élevé des 25 dernières saisons.

D’autres marchandises traitées au port rebondissent par rapport aux volumes les plus faibles en cinq ans qu’on a connus en 2020. Des gains d’une année à l’autre ont été déclarés en juin pour les cargaisons de charbon et de potasse. Tim Heney, président et directeur général de l’Administration portuaire de Thunder Bay, a déclaré : « Nous constatons une variété plus grande de marchandises qu’à la même période l’an dernier, ce que nous considérons comme un important indicateur de réussite.  Au terminal Keefer, nous assistons à des importations considérables d’acier, qui devraient se poursuivre tout au long de l’année, et nous voyons différentes cargaisons utilisées dans le cadre de projets, sans compter l’engrais à base de phosphate importé du Maroc, que nous avons tout juste commencé à transporter l’automne dernier. »

Même si les cargaisons de maïs et de soja ont connu une légère baisse, le port de Windsor a enregistré une autre augmentation de 25 % des cargaisons de canola en juin, comparativement à juin 2020. Les agrégats utilisés dans le domaine de la construction continuent également de dépasser les chiffres enregistrés en 2020 avec la demande du projet du pont international Gordie Howe et les grands projets routiers dans la région. Les importations d’acier de construction sont en hausse de 400 % malgré une année difficile en 2020.

Les ports de Hamilton et d’Oshawa (HOPA) dans le sud de l’Ontario ont assisté, en matière de produits de base, à des tendances qui favoriseront ultimement l’économie régionale en juin. Les matériaux liés à la construction, comme l’acier, le ciment et les agrégats, connaissent une hausse fulgurante cette saison, puisqu’un demi-million de tonnes métriques d’acier ont déjà transité par les deux ports avant même qu’on ait atteint le milieu de la saison. La demande globale de céréales cultivées en Ontario se poursuit, alors qu’on a déjà exporté plus de 700 000 tonnes métriques cette année. (photo Algoma Central Corporation)

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