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Forte poussée de trafic sur la Voie maritime du Saint-Laurent

 

Le transport maritime sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent a continué sur sa lancée en novembre grâce à l’augmentation des exportations de céréales du Canada et des États-Unis comme en témoignent les plus récents chiffres. On s’attend à ce que cette poussée se poursuive au cours des dernières semaines de la saison alors que les flottes nationales canadiennes ont été réservées et que le nombre de navires sillonnant présentement les océans est d’environ 20 pour cent plus élevé que la moyenne de cinq ans.

Entre le 1eravril et le 30 novembre, près de 32,3 millions de tonnes de marchandises ont transité sur la Voie maritime du Saint-Laurent. Alors que les cargaisons globales affichent une diminution de 6,6 pour cent, il s’agit là d’une amélioration par rapport à la baisse de 10 pour cent qu’on a enregistrée au printemps.

Les exportations de céréales, incluant les produits canadiens et américains, ont continuellement volé la vedette au cours de saison, compensant ainsi les baisses importantes au niveau des autres denrées – alors que les cargaisons totales de céréales en novembre atteignent maintenant la barre de 10,9 millions de tonnes, en hausse de 23 pour cent par rapport à 2019.  Les cargaisons à ce jour de minerai de fer (-13 %), de vrac sec (-15 %) et de vrac liquide (-36 %) restent faibles.

« Les céréales canadiennes ont bénéficié d’une forte demande tout au long de l’année, alors que les augmentations de cargaisons de céréales américaines au cours des derniers mois ont contribué à relancer les activités cet automne. Lorsqu’on regarde les chiffres des navires océaniques et des transporteurs nationaux sur l’eau, le mois de décembre sera assurément occupé, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent.

Un autre signe positif pour la chaîne d’approvisionnement est la prolongation de la saison du canal Welland jusqu’au 8 janvier dans le cadre d’un projet pilote d’une durée de cinq ans.  Les exploitants de navires canadiens profiteront de ce temps afin de procéder aux dernières livraisons de sel, de minerai de fer et de céréales destinées aux clients dans les secteurs de la fabrication, de la production d’aliments, ainsi qu’aux municipalités.  « L’ouverture prolongée du canal Welland favorisera les activités et aidera nos clients à apaiser les difficultés qu’a connues leur chaîne d’approvisionnement avant la fermeture en vue de l’hiver, » d’ajouter Bowles.

Julie Lambert, vice-présidente des activités commerciales de Canada Steamship Lines de Montréal, a déclaré : « Notre flotte de navires au grand complet est extrêmement occupée cet automne. La demande de céréales et de sel est restée forte tout au long de l’année, mais nous avons également assisté récemment à une augmentation abrupte de la demande de toutes les denrées sur les Lacs, alors que nos clients constituent leurs stocks avant la fin de l’année.

Et elle ajoute : « Alors que nous envisageons l’année 2021, nous faisons preuve d’un optimisme prudent. Nous nous attendons à ce que notre flotte soit entièrement réservée et nous assistons à une forte demande de céréales au début de la saison. Nous nous attendons également à voir le marché se stabiliser et à constater une amélioration des conditions économiques l’an prochain alors que les entreprises ont mis en place des mesures efficaces pour composer avec la COVID-19 et, avec l’arrivée des vaccins, nous nous attendons à voir une diminution des taux d’infection. »

La taille de la récolte de blé du Canada, la deuxième en importance dans les annales, augure bien pour le début de la saison du transport maritime au printemps.

« Les conditions sont mures pour un démarrage en lion de la saison 2021, alors que la production de céréales dans les Prairies atteignait encore des niveaux impressionnants cet automne et que la demande de céréales canadiennes reste élevée, dont tout particulièrement en Europe, » de dire Tim Heney, président et chef de la direction de l’administration portuaire de Thunder Bay.

Le port de Thunder Bay a reçu la visite de plus de 30 laquiers et 20 navires océaniques en novembre, alors qu’on en attend encore plusieurs en décembre. On assistera donc au tonnage le plus élevé en 20 ans au port, alors que les cargaisons de novembre étaient une fois de plus supérieures à la normale avec plus de 1 million de tonnes de céréales qu’on a chargées dans ses élévateurs à destination d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

À Thunder Bay, on s’attend à ce que les cargaisons atteignent 10 millions de tonnes pour la première fois depuis 1997, ce qui représente une augmentation de 14 pour cent par rapport à la moyenne de 5 ans.

À l’administration portuaire de Windsor, les céréales continuent de fracasser les records précédents, alors qu’elles étaient en hausse de 16 pour cent par rapport à l’année dernière avec une augmentation de 17 pour cent du nombre de navires étrangers exportant des céréales canadiennes.Le tonnage total au port connaît une baisse de 8,9 pour cent, mais le port de Windsor poursuit sur sa lancée après avoir interrompu ses activités au printemps en raison de la COVID-19.

Le port de Johnstown prévoit également une fin d’année formidable grâce à l’excellente récolte de céréales en Ontario, qui est venue doubler le volume de céréales expédiées en novembre (80 000 tonnes métriques) comparativement à novembre 2019 (40 000 tonnes métriques). À ce jour, le port a traité près de 175 000 tonnes métriques de céréales, une augmentation de 20 pour cent par rapport à l’an dernier.

En préparation des mois d’hiver, on a reconstitué les stocks de sel à Johnstown en novembre. Le port estime que 520 000 tonnes métriques de sel seront déchargées cet hiver, soit 100 000 tonnes métriques de moins qu’en 2019 en raison de l’hiver doux qu’on a connu l’an dernier.

Les ports de Hamilton et Oshawa (HOPA) prévoient également terminer l’année en lion.

« Nous avons connu un moment le printemps dernier où la situation était passablement décourageante, alors que notre tonnage accusait un retard atteignant 30 pour cent, » d’expliquer Ian Hamilton, président et chef de la direction de HOPA Ports. « Depuis ce temps, nous avons repris du poil de la bête et nous terminerons décidément la saison sur une note optimiste. »

Le port d’Oshawa est sur le point de connaître la meilleure année de son histoire, alors que les cargaisons dans ce port de moindre envergure dépassent les 600 000 tonnes métriques pour la première fois, grâce au commerce florissant des engrais, des céréales, de l’acier et du ciment.

« Le port d’Oshawa représente une porte d’entrée stratégique sur le marché régional du Grand Toronto, » de dire Hamilton. « Alors que la construction reprendra pour de bon en 2021, le port d’Oshawa contribuera grandement à rebâtir notre économie en effectuant de manière efficace la livraison des matériaux dont nous avons besoin pour rebâtir nos municipalités et nos villes. »

Même si la production d’acier et les produits pétroliers sont plus faibles cette année au port de Hamilton, la vigueur des activités dans les domaines comme les céréales, les engrais, l’acier fini, le sel et le gypse sont venus rétablir l’équilibre. Le port s’attend à ce que le tonnage total final a voisine les 10 millions de tonnes d’ici la fin de la saison. (photo Paul Beesley)

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