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L’Inde adhère à la Convention de Hong Kong sur le recyclage des navires

Mercredi, le comité du Cabinet sur les affaires économiques (CCEA) à New Delhi a approuvé l’adhésion de l’Inde à la Convention de Hong Kong, devenant ainsi le premier des grands pays briseurs de navires d’Asie du Sud à le faire.

“Par cette adhésion à la convention internationale de Hong Kong, nous introduisons les meilleures pratiques mondiales et nous ne devenons pas une cour arrière pour tous les navires rejetés, mais au contraire un traitement scientiste du recyclage des navires”, a déclaré un porte-parole du gouvernement.

Au cours des 18 derniers mois, de nombreux chantiers navals indiens se sont conformés à la convention, ce qui a incité le pays à faire valoir ses atouts dans ce domaine afin de mousser les affaires.

Selon les données disponibles pour 2018, l’Inde traite environ cinq millions de tonneaux de jauge brute (MnGT) chaque année, ce qui représente environ 25% du marché mondial du recyclage des navires. Le gouvernement prévoit de presque doubler ce nombre d’ici 2024, à environ neuf MnGT.

L’Organisation maritime internationale (OMI) a adopté la Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires en 2009, qui vise à garantir que le recyclage des navires après avoir atteint la fin de leur vie opérationnelle ne pose aucun risque inutile pour l’homme. la santé, la sécurité et l’environnement. Des délégués de 63 pays étaient présents à la conférence.

Le texte de la Convention de Hong Kong a été élaboré sur trois ans et demi, avec la contribution des États membres de l’OMI et des organisations non gouvernementales compétentes, et en coopération avec l’Organisation internationale du Travail et les Parties à la Convention de Bâle*.

Les dispositions de la Convention couvrent: la conception, la construction, l’exploitation et la préparation des navires de manière à faciliter un recyclage sûr et respectueux de l’environnement sans compromettre la sécurité et l’efficacité opérationnelle des navires; l’exploitation des installations de recyclage de navires d’une manière sûre et écologiquement rationnelle; et la mise en place d’un mécanisme d’application approprié pour le recyclage des navires, intégrant des exigences de certification et de déclaration.

La Convention stipule que les navires à recycler doivent disposer d’un inventaire des matières dangereuses spécifique à chaque navire. Une annexe à la Convention fournit une liste des matières dangereuses dont l’installation ou l’utilisation est interdite ou limitée dans les chantiers navals, les chantiers de réparation de navires et les navires des Parties à la Convention. Les navires doivent se soumettre à une évaluation initiale pour vérifier l’inventaire des matières dangereuses, à des évaluations supplémentaires tout au long de leur vie et à une dernière évaluation avant le recyclage.

Les chantiers de recyclage de navires sont tenus de fournir un “plan de recyclage de navires”, spécifiant la manière dont chaque navire sera recyclé, en fonction de ses caractéristiques et de ses stocks. Les Parties sont tenues de prendre des mesures efficaces pour que les installations de recyclage de navires relevant de leur juridiction soient conformes à la Convention.

Le rôle de l’OMI dans le recyclage des navires, la terminologie utilisée pour désigner le démantèlement des navires, a été évoqué pour la première fois lors de la 44e session du MEPC en mars 2000, à la suite de laquelle un groupe de correspondance a été créé pour étudier cette question et fournir des informations sur les pratiques de recyclage des navires en vigueur et des suggestions sur le rôle de l’OMI.

*La Convention de Bâle, officiellement Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination est un traité international qui a été conçu afin de réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays. Il s’agissait plus particulièrement d’éviter le transfert de déchets dangereux des pays développés vers les Pays en développement (PED). La convention a aussi pour but de minimiser la quantité et la toxicité des déchets produits, et d’aider les PED à gérer de façon raisonnable les déchets, nocifs ou pas, qu’ils produisent. Avec des fichiers d’agences et de l’OMI
Image satellite, navires pour démolition à Alang, Inde,17 Mars 2017. Planet Labs, Inc. – https://www.planet.com/gallery/alang/

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