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Les débardeurs du port de Montréal tiennent un vote critique dimanche

 

Par Leo Ryan, rédacteur en chef

Le conflit prolongé entre le syndicat des débardeurs de Montréal et les employeurs portuaires se dirige vers un autre moment critique dimanche lorsque 1125 débardeurs voteront lors d’une assemblée générale sur une offre finale de règlement prolongée le 12 mars par l’Association des employeurs maritimes (AEM). Cela coïncide avec le dernier jour d’une trêve de sept mois conclue l’été dernier à la suite d’une série d’arrêts de travail.

Les deux parties n’ont pas été en mesure de renouveler une convention collective de six ans qui a expiré le 31 décembre 2018, même avec l’aide de trois médiateurs fédéraux. Les horaires de travail seraient le plus gros problème en suspens dans une crise portuaire qui incite une fois de plus les expéditeurs à détourner les marchandises et à alarmer les milieux politiques, portuaires et d’affaires du Québec et du Canada.

D’un commun accord, l’AEM et le syndicat SCFP 375 ne font pas de commentaires aux médias sur l’accord final et les négociations en cours.

Le syndicat a indiqué que le deuxième plus grand port du Canada sera fermé entre 7 h et 15 h dimanche pendant que ses membres assisteront à l’Assemblée générale.

À cet égard, Mélanie Nadeau, directrice des communications de l’Administration portuaire de Montréal, a rappelé que plusieurs fois par an, le travail des débardeurs peut être interrompu pendant quelques heures le week-end pour des rencontres sur divers sujets – «comme ce sera le cas ce dimanche. Les activités nécessitant le travail des débardeurs cesseront donc pendant cette période liée à l’Assemblée générale. Cependant, d’autres activités ne nécessitant pas la participation des débardeurs, comme le secteur du vrac liquide, poursuivront leur cours normal. »

À la fin de la trêve, les deux parties retrouveront un droit de lock-out ou de grève – à moins que cette option ne soit rétablie.

La plupart des observateurs de l’industrie s’attendent à ce que la majorité des débardeurs ne donnent pas leur approbation dimanche. Si tel était le cas, une option serait de donner le préavis de 72 heures requis sur l’intention de faire grève.

Le gouvernement fédéral a, jusqu’à présent, préféré faire confiance au processus de négociation. Mais l’imposition d’une loi de retour au travail pourrait se profiler à l’horizon si aucun règlement négocié n’était en vue très bientôt, compte tenu de l’impact potentiel important sur la chaîne d’approvisionnement canadienne et la compétitivité du port de Montréal.

Entre-temps, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a rendu aujourd’hui une décision rejetant une plainte déposée le 1er février par l’AEM alléguant que le syndicat n’avait pas négocié de bonne foi. En réponse, l’AEM a déclaré: «Nous prenons acte de la décision et nous suivrons avec attention les recommandations émanant du CCRI.»

Déjà, après avoir tenu plusieurs semaines d’audiences en 2019, le CCRI a refusé une demande de l’AEM visant à classer toutes les opérations côtières comme des «services essentiels» qui ne pouvaient pas être interrompus par des arrêts de travail. (photo Port de Montréal)

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