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La Garde côtière canadienne se procurera deux brise-glaces polaires

 

Concept d’artiste du nouveau brise-glace polaire (SNCN)

Dans une annonce surprise, le gouvernement canadien a annoncé aujourd’hui qu’il allait de l’avant avec la construction de deux brise-glaces polaires au lieu d’un seul navire qui avait été initialement prévu il y a dix ans dans le cadre du programme national de construction navale.

L’un doit être construit par Seaspan Shipyards à Vancouver, qui était à l’origine désigné pour construire le NGCC John G. Diefenbaker pour remplacer le Louis S. St-Laurent, âgé de près de 55 ans. Mais en raison de problèmes techniques et autres, il a été retiré de l’horaire de travail de Seaspan.

L’autre brise-glace lourd devrait être construit par le chantier naval Davie à Lévis, au Québec, qui a ardemment cherché à être choisi pour cette tâche compte tenu de sa longue expérience dans la construction de navires de la marine et de la Garde côtière. Mais malgré les preuves de rebond des problèmes financiers, Davie a été exclu en 2011 lorsque les deux gagnants de la stratégie nationale de construction navale (SNCN) ont été nommés (Seaspan et Irving).

Davie devrait bientôt terminer avec succès le processus de sélection officiel en tant que troisième partenaire pour les grands navires dans le cadre de la SNCN.

« Chantier Davie salue la décision du gouvernement du Canada de mettre en service, d’ici 2030, un nouveau brise-glace polaire si nécessaire, » déclare James Davies, Président et Chef de la direction de Chantier Davie Canada Inc. « Nous construirons le navire amiral de la Garde côtière canadienne au Centre national de brise-glaces et nous déploierons tous les efforts requis pour le livrer plus tôt que prévu.

« Bien que nous sommes dans l’attente des détails exacts au sujet de la façon dont l’annonce d’aujourd’hui se traduira en travail réel, nous savons que le nouveau brise-glace polaire peut créer des milliers d’emplois et avoir des répercussions majeures à long terme sur l’industrie de la construction navale et les économies du Québec et du Canada.

« Nous sommes également tout à fait d’accord avec le Canada pour dire que le temps presse. Nous devons lancer le projet sans tarder afin que le nouveau brise-glace polaire offre un stimulant immédiat, matériel et durable à la reprise suite à la pandémie.

« Chantier Davie est également très reconnaissant du soutien solide et constant que nous avons reçu du gouvernement du Québec. »

En divisant le travail des deux brise-glaces polaires, les observateurs estiment que le gouvernement fédéral a évité les retombées politiques de devoir décider entre des concurrents au Québec et en Colombie-Britannique mais se prive de la possibilité de tirer parti de l’économie d’échelle si les deux navires étaient construits au même chantier.

Les deux nouveaux brise-glaces polaires seront dotés de compétences et de capacités qui dépassent celles de l’actuel plus grand brise-glace du Canada, le NGCC Louis S. St-Laurent, et seront tous deux construits par des chantiers navals canadiens. Selon les premières estimations, la construction de ces navires créera environ 300 emplois par navire dans les chantiers navals, et 2 500 emplois dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement maritime.

La construction de ces nouveaux navires s’ajoute aux contrats d’une valeur de 17,49 milliards de dollars déjà accordés à des chantiers navals, petits et grands, dans l’ensemble du Canada dans le cadre de la SNCN, et qui ont entraîné la revitalisation de l’industrie canadienne de la construction navale et la création de milliers d’emplois déjà.

On s’attend à ce que les deux chantiers navals soient secondés par de nombreuses petites et moyennes entreprises canadiennes partout au pays, ce qui fera en sorte que la construction de ces navires s’avèrera un effort historique à l’échelle du pays pour aider à stimuler la reprise économique au Canada à la suite de la COVID-19.

Cette approche d’approvisionnement permettra de s’assurer qu’au moins un brise-glace polaire sera livré d’ici 2030 ─ l’année de la mise hors service du NGCC Louis S. St-Laurent. La date précise de la livraison des brise-glaces sera déterminée une fois que les ententes avec les chantiers navals seront en place.

Grâce à leurs capacités accrues, ces brise-glaces polaires, plus grands et plus puissants, permettront à la Garde côtière de mener des opérations tout au long de l’année dans l’Arctique canadien. Leur plus grande endurance assurera qu’ils peuvent effectuer leurs opérations à des latitudes plus élevées pendant de plus longues périodes, et permettra à la flotte de mieux soutenir les peuples autochtones et les habitants du Nord, de renforcer la souveraineté dans l’Arctique, de faire progresser les sciences de l’Extrême-Arctique, et de mieux répondre aux urgences maritimes.

« Les nouveaux brise-glaces polaires vont révolutionner l’industrie maritime canadienne, tant dans leur construction que dans la différence que fera une présence plus forte dans l’Arctique, » déclare l’honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Nous positionnons le Canada pour l’avenir en faisant des investissements aujourd’hui pour bâtir une économie plus concurrentielle, » commente l’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

“Le savoir-faire et l’expertise des travailleurs des chantiers maritimes dans la région de Québec ne sont plus à démontrer, » souligne l’honorable Pablo Rodriguez, lieutenant du Québec et leader du gouvernement à la Chambre des communes.

« C’est une bonne journée pour North Vancouver, pour Vancouver, pour la Colombie-Britannique et c’est une bonne journée pour le Canada, » déclare l’honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.

« Cet investissement majeur consenti aux termes de la Stratégie nationale de construction navale marque une étape importante dans le renouvellement de la flotte de la Garde côtière et dans la nécessité d’équiper nos membres de navires modernes, sécuritaires et fiables, pour qu’ils puissent continuer d’offrir des services indispensables d’un océan à l’autre » enchaine Mario Pelletier, commissaire de la Garde côtière canadienne. (photo GCC)

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