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Grand succès des toutes premières Assises consacrées au secteur maritime du Québec

 

Par Leo Ryan, rédacteur en chef

En tant qu’événement réunissant des représentants du gouvernement et de l’industrie pour engager un dialogue sur la façon de cartographier l’avenir, les premières Assises Québécoises du Secteur Maritime, tenues aujourd’hui en format virtuel en raison de la pandémie mondiale, ont clairement été un grand succès.

Après avoir été lancés via un message vidéo du premier ministre du Québec, François Legault, les nombreux participants se sont installés dans des ateliers sur quatre thèmes principaux: infrastructures, logistique et corridor intelligent, relance économique et exportation, protection de l’environnement, biodiversité et formation. Les principaux partenaires de l’événement avec le gouvernement du Québec étaient la Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES), l’Alliance verte (Alliance verte), les armateurs du Saint-Laurent et le Comité sectoriel de main d’oeuvre de l’industrie maritime (CSMOIM). ). Le présentateur officiel de l’événement était le Fonds de Solidarité FTQ.

Dans ses remarques liminaires, Mathieu St-Pierre, président et chef de la direction de la Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES) a déclaré que la conférence d’une journée entière avait été un succès avant même qu’elle ne débute en termes d’inscriptions. «En effet, plus de 350 personnes participeront à cette journée d’échanges entre l’industrie maritime et les gouvernements. Les Assises découlent d’une volonté de renforcer le dialogue entre l’industrie et les décideurs publics, mais aussi d’ancrer les initiatives gouvernementales à nos besoins.

Chantal Rouleau, Ministre québécoise déléguée des Transports, a convenu qu’un secteur maritime durable, centré sur le fleuve Saint-Laurent, constituera une pierre angulaire de la reprise économique. Elle a exprimé l’espoir que des «initiatives innovantes» transformeront le Québec «en un territoire maritime encore plus fertile».

L’oratrice du déjeuner était Annick Girardin, ministre française de la mer, qui a présenté une vue d’ensemble des développements maritimes dans le pays européen.

Un atelier animé par Guillaum Dubreuil, directeur des affaires gouvernementales et extérieures de CSL, et mettant en vedette Hubert Bolduc, président d’Investissement Québec International, dont le mandat vise à rehausser le profil des petites et moyennes entreprises québécoises à l’international et faire croître le commerce extérieur du Québec.

Dans ses commentaires, il a noté que, de loin, la région du Grand Montréal domine le gros des propositions et projets d’investissement. On en sait peu sur des centres aussi innovants comme la Gaspésie et d’autres régions. Ces régions «peuvent attirer des acteurs mondiaux vers des projets à proximité d’une ville ou d’un port».

Selon M. Bolduc, à la lumière de ce qui se passe dans le monde, le Québec était bien placé pour capitaliser sur la formidable poussée de la demande de batteries.

Après avoir répondu aux questions des hauts dirigeants des ports du Saguenay, de Montréal et de Québec, M. Bolduc a été sollicité par Pierre Terrien, éditeur de Maritime Magazine, pour son point de vue sur l’importance croissante de l’hydrogène dans le secteur des transports.

«Oui», a-t-il déclaré, «l’hydrogène est sur l’écran radar. La question qui se pose aujourd’hui n’est pas entre l’hydrogène, la batterie et les centres de données, mais où sont les priorités pour les besoins québécois. En mégawatts équivalents, il faut déterminer quel est le meilleur investissement pour l’économie québécoise. Si vous vous lancez dans l’hydrogène, le faisons-nous pour décarboner notre économie en priorité ou pour décarboner les économies d’autres pays? »

En fin de rencontre, Le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a quant à lui souligné le rôle vital du secteur maritime québécois dans le maintien des chaînes d’approvisionnement au Canada. Il a déclaré que ce secteur jouera un rôle important dans la reprise d’une économie plus propre et plus durable.

Résumé du communiqué de presse final

Un communiqué du gouvernement après la fin des séances déclarait que les représentants de l’industrie et le gouvernement du Québec s’entendaient sur le fait que «le secteur maritime dispose de tous les attributs pour participer à la reprise économique».

Il a affirmé que la ministre des Transports Chantal Rouleau a confirmé que la nouvelle vision maritime, Avantage Saint-Laurent qui sera dévoilée en juin, «contribuera assurément à la reprise économique» et que le gouvernement entend s’assurer que sa stratégie d’exportation repose sur de fortes assises maritimes.

En matière d’environnement et de recherche, les participants considèrent qu’il faut élargir les connaissances scientifiques. Le gouvernement s’est engagé à redoubler d’efforts pour faire face à la pénurie croissante de main-d’œuvre et aux besoins d’infrastructure dans l’industrie maritime. Photo illustrant deux navires de deux membres des Armateurs du Saint-Laurent devant la bucolique ville de Québec: Pierre Terrien, Éditeur, Maritime Magazine

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