L’Alliance maritime des États-Unis (USMX), qui représente les employeurs dans les ports de l’Est et du Golfe américains, a publié aujourd’hui une déclaration dans laquelle elle déplore que l’International Longshoremen refuse de se réunir pour relancer les négociations en vue d’une convention collective qui expirera le 30 septembre.
Déterminés à contrer notamment l’automatisation de leurs emplois, environ 45 000 dockworkers menacent de faire grève le 1er octobre, une mesure qui fermerait les ports qui traitent environ la moitié du total des cargaisons maritimes américaines et perturberait gravement les chaînes d’approvisionnement. Les autres questions en suspens concernent les salaires, les prestations, les pensions et les caméras dans les lieux de travail.
La déclaration de l’USMX soutient que « malgré les tentatives supplémentaires de l’USMX pour s’engager avec l’ILA et reprendre les négociations, nous n’avons pas été en mesure d’organiser une réunion pour poursuivre les négociations sur un nouveau contrat-cadre. Nous restons prêts à négocier en tout temps, mais les deux parties doivent se mettre à la table si nous voulons parvenir à un accord et rien n’indique que l’ILA est intéressée à négocier pour le moment. »
Dans une lettre adressée aux membres syndicaux, le président de l’ILA, Harold Daggett, a affirmé que l’USMX ne négociait pas de bonne foi et qu’il s’était opposé à des améliorations.
Au sujet de l’automatisation, il a déclaré plus précisément : « USMX essaie de vous duper avec des promesses de protection de la main-d’œuvre pour les semi-automatisations. Soyons clairs : nous ne voulons pas d’une forme de semi-automatisation ou d’automatisation complète. Nous voulons nos emplois — les emplois que nous avons faits historiquement depuis plus de 132 ans. Les membres de l’USMX s’attendent à ce que nous leur fassions confiance? Ils ne respectent même pas le contrat actuel, et ils veulent nous faire croire qu’ils respecteront les protections de la main-d’œuvre? »
(Photo du port de New York)