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Une nouvelle étude de l’OMI met en évidence une forte augmentation de la pollution climatique de courte durée due à la navigation

Photo: Earthjustice

Washington, D.C. – L’Organisation maritime internationale (OMI) a publié hier le rapport final de la quatrième étude de l’OMI sur les gaz à effet de serre. Préparée par un consortium mondial d’organisations dirigées par CE Delft et comprenant des chercheurs de l’International Council on Clean Transportation (ICCT), l’étude révèle que les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) du transport maritime ont augmenté d’environ 10% de 2012 à 2018. l’augmentation des polluants climatiques de courte durée, également connus sous le nom de super polluants climatiques, notamment une augmentation de 12% des émissions de carbone noir et une augmentation de 150% des émissions de méthane.

Le méthane, qui emprisonne 86 fois plus de chaleur dans l’atmosphère que la même quantité de CO2 sur une période de 20 ans, représente une part faible mais en croissance rapide des émissions de GES provenant du transport maritime. La croissance de 150% des émissions de méthane de 2012 à 2018 était en grande partie due à une augmentation du nombre de navires alimentés au gaz naturel liquéfié (GNL), dont beaucoup sont équipés de moteurs permettant au méthane non brûlé de s’échapper dans l’atmosphère. L’étude souligne la nécessité d’inclure le méthane dans les phases futures de la réglementation de l’OMI sur l’indice de conception de l’efficacité énergétique (EEDI). Actuellement, seules les émissions de CO2 sont limitées dans le cadre de l’EEDI.

«Le méthane n’est pas encore réglementé par l’OMI, mais ce devrait être parce qu’il a un potentiel de réchauffement planétaire beaucoup plus fort que le CO2», déclare le chercheur principal en mer, le Dr Bryan Comer, qui a dirigé l’examen et la révision de la méthodologie ascendante de l’étude. «Nous exhortons l’OMI à inclure tous les gaz à effet de serre, y compris le méthane, dans la prochaine phase de l’EEDI afin de limiter les émissions des nouveaux navires alimentés au GNL.

L’étude souligne que beaucoup de travail reste à faire si le secteur veut atteindre l’objectif de l’OMI de réduire les émissions de GES du transport maritime international d’au moins 50% par rapport aux niveaux de 2008 d’ici 2050. La demande de transport maritime a augmenté deux fois plus rapidement que l’efficacité du carburant s’est améliorée au cours de la période d’étude. À l’avenir, les émissions de gaz à effet de serre dues au transport maritime devraient augmenter jusqu’à 50% par rapport aux niveaux de 2018 d’ici 2050.

«Il est à noter que les améliorations de l’efficacité énergétique ont ralenti depuis 2015, avec des améliorations annuelles de seulement 1% à 2%», déclare le Dr Dan Rutherford, directeur du programme maritime de l’ICCT. «Des politiques sont nécessaires pour accélérer les technologies innovantes d’efficacité énergétique telles que l’assistance au vent et la lubrification à l’air de la coque, ainsi que de nouveaux carburants à faibles émissions et zéro émission.»

De manière significative, ce rapport représente la première fois que des estimations des émissions de carbone noir sont incluses dans une étude officielle de l’OMI sur les GES. Le consortium a utilisé des facteurs d’émission développés par l’ICCT pour le noir de carbone et le méthane. Le carbone noir des navires est depuis longtemps au centre des travaux de l’ICCT, et cette étude révèle que les émissions ont augmenté d’environ 12% de 2012 à 2018. L’OMI devrait se mettre d’accord sur une réglementation sur le noir de carbone l’année prochaine, ce qui pourrait inclure l’interdiction de l’utilisation de -émission de mazout lourd dans l’Arctique.

Ce rapport servira de ressource clé alors que l’OMI travaille à réviser sa stratégie GES. Pour atteindre l’objectif de l’OMI consistant à éliminer le plus rapidement possible les GES du secteur, des réglementations qui encouragent l’innovation et l’adoption généralisée des technologies les plus propres et les plus avancées sont nécessaires. Source ICCT

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