Vancouver —Un projet de recherche conjoint entre l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), le Centre pour le transport maritime responsable Clear Seas (Clear Seas) et le Centre de recherche en génie océanique, côtier et fluvial du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) entend jouer un rôle clé en vue de réduire l’empreinte environnementale du transport maritime, qui représente près de 3 % des émissions mondiales de carbone générées par des activités humaines.
Financé par le Programme Océans (CNRC) et Accélération (Mitacs), ce projet pluriannuel est dirigé par Amanda Jiang, Ph. D., professeure adjointe à l’Institut pour les ressources, l’environnement et la durabilité (IRES) et au Département de génie mécanique de UBC, et par Terre Satterfield, Ph. D., professeure à l’IRES.
« Un cadre pour l’évaluation et le classement des solutions technologiques pouvant aider à réduire l’incidence environnementale globale du transport maritime sera développé par l’entremise du projet », mentionne Paul Blomerus, directeur exécutif de Clear Seas.
L’étude mettra en lumière les efforts de recherche et de développement et appuiera la prise de décisions stratégiques par des recommandations technologiques pouvant être intégrées dans les navires de nouvelle génération ou utilisées pour convertir les navires existants, ajoute-t-il.
« Ce projet est une bonne occasion d’explorer la planification intégrée qui adopte une vision plus holistique des incidences environnementales. Grâce à la portée de Clear Seas, nous serons en mesure de mobiliser, dans la conversation, un large éventail d’intervenants du secteur maritime, » dit Giang.
Lorsqu’il est question d’améliorer de la performance environnementale du transport maritime, de multiples possibilités s’offrent aux armateurs et aux architectes navales, de l’automatisation aux carburants et aux systèmes de propulsion alternatifs, en passant par les matériaux novateurs et l’intelligence artificielle. « Le cadre d’évaluation qui découlera de ce projet permettra de tenir des discussions structurées concernant les compromis et les possibilités associés aux différentes technologies, » ajoute Giang.
Bien que le transport maritime demeure le mode de transport de marchandises le plus efficace sur le plan énergétique, les préoccupations concernant ses incidences environnementales – qui vont bien au-delà des émissions de gaz à effet de serre – continuent de croître. Les armateurs doivent travailler à réduire, voire à éliminer, toute forme de pollution – air, eau, bruits sous-marins, microplastiques, transfert d’espèces envahissantes – tout en prévenant les accidents et les déversements.
Cette collaboration de recherche entre UBC, Clear Seas et le CNRC permettra le développement d’un outil d’évaluation qui tient compte des incidences environnementales du transport maritime au sens large et de la mesure dans laquelle différentes technologies peuvent aider à les réduire. Une fois développé, le cadre d’évaluation sera publiquement disponible et permettra d’identifier et de prioriser les solutions qui présentent le plus grand potentiel pour améliorer la performance environnementale du transport maritime à tous les niveaux. Plus d’informations sur le projet ici. Photo: Adobe stock