Les négociations ont repris tôt aujourd’hui, avec la présence d’un médiateur fédéral, entre le syndicat représentant les débardeurs du port de Montréal et l’Association des employeurs maritimes )MEA). La convention collective actuelle a expiré le 31 décembre 2023.

Tôt jeudi, la section locale 375 du syndicat SCFP a mis fin à une grève de trois jours qui était limitée aux deux terminaux à conteneurs exploités par Termont. Les activités se sont poursuivies comme d’habitude dans les autres terminaux du deuxième plus grand port à conteneurs du Canada après Vancouver.

Les terminaux de Viau et De Maisonneuve, exploités par Termont, traitent environ 40 % du total des conteneurs de fret de Montréal et emploient quelque 350 des 1120 travailleurs à terre du port.

Le porte-parole du syndicat, Michel Murray, a déclaré vendredi dernier à une conférence de presse que le syndicat serait prêt à lever l’avis de grève si Termont était disposé à aborder deux questions. Un des cas concernait le recours à des contremaîtres supérieurs pendant les opérations, qui a été considérablement réduit. L’autre concernait la planification qui n’était pas censée être utilisée fréquemment, mais qui aurait été abusée par Termont.

Parmi ses revendications auprès de tous les employeurs maritimes, le syndicat aurait demandé une augmentation salariale de 20 % sur quatre ans et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Le mercredi 2 octobre, l’AEM a publié une déclaration dans laquelle il réitère que sa priorité « demeure un règlement négocié », mais exprime sa frustration parce que « clairement le processus de médiation actuel ne produit plus de résultats ».

Sans plus de détails, il ajoute : « Nous évaluons actuellement toutes les options disponibles pour arriver à une solution durable qui reflète la réalité de la situation. »

(Photo du port de Montréal)