Un important traité international, qui contribue à prévenir la propagation d’espèces aquatiques envahissantes par les eaux de ballast des navires, couvre maintenant plus de 90% du transport maritime dans le monde, à la suite de l’extension du traité, par la Chine, à la Région administrative spéciale de Hong Kong. Les navires battant pavillon de Hong Kong (Chine), qui est la quatrième plus importante administration au monde en termes de tonnage, devront désormais se conformer aux prescriptions de la Convention sur la gestion des eaux de ballast (Convention BWM).
L’objectif de la Convention BWM est de protéger les écosystèmes marins en exigeant des navires qu’ils gèrent leurs eaux de ballast de manière à éliminer ou à rendre inoffensifs les organismes aquatiques nuisibles avant que ces eaux soient rejetées dans un nouveau lieu. Cela aide à prévenir la propagation d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes potentiellement dangereux.
La Convention BWM est entrée en vigueur en 2017 et compte désormais 83 Parties, qui représentent 90,98% du tonnage brut de la flotte mondiale des navires de commerce. Ce nombre était de 81,83% avant l’extension du traité à Hong Kong (Chine). Depuis que les conditions d’entrée en vigueur du traité ont été remplies, en septembre 2016, on compte une trentaine de ratifications. De plus, le pourcentage du tonnage mondial de la flotte de navires de commerce couverts a augmenté considérablement, passant de 35,14% à 90,98%.
Le 13 mai, la Chine a informé l’OMI de la décision du Gouvernement de la République populaire de Chine d’étendre la Convention BWM à la Région administrative spéciale de Hong Kong, avec effet à compter du 13 août 2020.
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