Par Pierre Terrien, éditeur
Lorsque Michel Veilleux et moi-même avons scindé La Revue maritime L’Escale il y a plus de 26 ans pour créer L’Escale Nautique pour couvrir a plaisance au Québec et Maritime Magazine pour couvrir l’Industrie maritime au Canada, nous étions loin de pouvoir anticiper ce que la révolution numérique réserverait aux médias imprimés.
Je profite de la parution de la centième édition de Maritime Magazine pour faire le point sur notre réalité. Comme beaucoup d’autres entreprises, on se remet d’un passage difficile dû à la pandémie, mais somme confiants, comme l’illustre bien le contenu de notre bébé centenaire, qu’il y a encore de l’avenir au sein de la niche qu’est la presse spécialisée.
Par contre, on commence à sentir de la part de certains annonceurs une réticence affirmée de paraître dans un média imprimé. Nous trouvons cette réaction désolante, car le bilan environnemental de l’industrie de l’impression s’est assaini admirablement au cours des dernières décennies, à coups de centaines de millions de dollars. Seulement en termes d’approvisionnement en papier, ce ne sont pas de nouveaux arbres qui alimentent les papetières, mais bien de la fibre provenant de nos collectes sélectives instaurées elles aussi à coup de centaines de millions$ et qui jouissent d’une grande adhérence auprès de la population.
On n’est loin de pouvoir affirmer que les réseaux informatiques puissent se targuer d’une empreinte écologique aussi enviable. Bien au contraire, l’internet et tous ses dérivés nuagiques sont sévèrement pointés du doigt.
Le secteur numérique demande beaucoup d’énergie pour fonctionner, et c’est un grand consommateur de ressources naturelles non renouvelables. Si Internet était un pays, il serait le 3e consommateur mondial d’électricité après la Chine et les États-Unis. De plus, 7 а 10% de l’électricité mondiale serait consommé par Internet seul [1].
C’est donc sans remords que nous continuons à offrir la version papier de Maritime Magazine auquel vous pouvez vous abonner en suivant ce lien, en se rappelant que l’information a un prix.
Par contre, il nous est impossible d’ignorer ce brave Nouveau Monde si nous sommes pour assurer notre pérennité.
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MERCI ET BONNE LECTURE!
[1 ] http://www.ordi3-0.fr/impact-environnemental-numerique.html