Le Conseil maritime de l’Ontario (OMC) représente la chaîne d’approvisionnement maritime en Ontario, y compris les ports, les exploitants maritimes, les chantiers navals et les exploitants de terminaux. En Ontario, l’industrie maritime soutient plus de 67 000 emplois bien rémunérés et génère plus de 9 milliards de dollars en activité économiques chaque année, tout en transportant des matériaux essentiels pour des industries clés comme le fer et l’acier, la construction, l’agriculture et le secteur des transports.
L’industrie maritime canadienne est reconnue pour son travail important qui consiste à livrer des marchandises sèches et liquides en vrac sur les Grands Lacs, dans la Voie maritime du Saint-Laurent et au-delà sur les marchés mondiaux. Au cours des dernières années, plusieurs de nos membres, dont l’Administration portuaire de Hamilton-Oshawa (HOPA) et Picton Terminals, ont fait face à des défis similaires à ceux du terminal de Salaberry-de-Valleyfield, décrits dans un article de La Presse.
L’OMC estime qu’il est essentiel d’accorder aux ports le niveau approprié de capacité de dédouanement ferroviaire ou maritime pour maintenir la fonctionnalité de la chaîne d’approvisionnement canadienne, surtout dans les cas où les ports, leurs expéditeurs régionaux et leurs industries réclament davantage de services.
Ces ports peuvent tous contribuer à la croissance de l’économie canadienne, favoriser la résilience de la chaîne d’approvisionnement et élargir des zones industrielles cruciales qui créent une force économique à long terme, tout en bénéficiant de l’empreinte carbone la plus faible de tous les modes de transport, le mode maritime.
L’OMC se réjouit de la collaboration avec le gouvernement canadien et l’Agence des services frontaliers du Canada (CBSA) pour trouver des façons novatrices de dédouaner et de traiter le fret conteneurisé. Comme nos homologues américains ont développé et élargi leur présence dans cette région au cours des dernières années, nous sommes désavantagés sur le plan concurrentiel.
« Les investissements récents de Transports Canada et de son Fonds national pour les corridors commerciaux visant à accroître la capacité de manutention des conteneurs des administrations portuaires devraient être assurés par la CBSA pour traiter le fret conteneurisé visé par l’investissement initial », a déclaré Steve Salmons, président de l’OMC.
« Nous croyons qu’il y a des arguments économiques et environnementaux en faveur de l’accès à la livraison locale de marchandises conteneurisées dans les Grands Lacs. Le gouvernement canadien devrait chercher à innover dans la prestation de ses services aux entreprises au lieu de bloquer l’expansion des entreprises locales », a affirmé Maguessa Morel-Laforce, directrice générale de l’OMC.
(Photo HOPA de l’activité des conteneurs à Hamilton)