La Chambre internationale de la marine marchande (ICS) a salué les progrès réalisés la semaine dernière dans l’élaboration d’un texte de base pour des amendements à la convention MARPOL, afin de contribuer à assurer la réalisation de l’objectif de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour le transport maritime international de livrer zéro émission de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2050 ou vers 2050.
Cependant, les gouvernements doivent encore faire beaucoup plus avant que ce « cadre de zéro net » ne soit prêt à être approuvé lors de la réunion cruciale du CPMM en avril prochain.
Un système de contribution universel aux GES est la meilleure chance que l’industrie du transport maritime a d’atteindre l’objectif de zéro émission nette de GES de l’OMI d’ici 2050 ou vers 2050.
« Nous sommes heureux que le concept d’une contribution universelle des navires aux GES, par tonne de CO2 émise, reste fermement sur la table de l’OMI. Cette proposition est fortement soutenue par une nette majorité des États membres de l’OMI, qui contrôlent également la plupart des navires du monde entier, a déclaré ICS.
« Il existe également un large consensus, comme le préconise l’industrie du transport maritime, sur la nécessité de réduire l’écart des coûts avec le fioul conventionnel pour encourager une adoption accélérée des combustibles et technologies à GES zéro/quasi zéro. Il est clair qu’il faut absolument récompenser les premiers arrivants et créer un fonds de l’OMI pour soutenir une transition juste et équitable dans les pays en développement. »
L’ICS a dit qu’il appréciait la bonne coopération entre les divers promoteurs d’une mesure de contribution aux GES (l’UE/le Japon, les Bahamas/le Libéria/l’ICS, ainsi que les États insulaires des Caraïbes et du Pacifique) rationaliser leurs propositions de textes réglementaires qui ont beaucoup en commun et partagent les mêmes objectifs fondamentaux. « Nous demeurons déterminés à appuyer ces efforts et continuerons de travailler avec les gouvernements de tous les côtés du débat pour trouver des solutions équitables en matière de réglementation qui puissent jouir d’un large consensus. »
La SCI se réjouit également que le CSEM s’engage à examiner et à corriger toutes les anomalies du système identifiées dans le cadre de l’examen de l’indicateur d’intensité du carbone. La charge de travail nécessaire pour y parvenir sera importante et s’étendra au-delà de janvier 2026. Pendant la période d’examen, la SCI exhorte toutes les parties prenantes à prendre conscience des limites du système lorsqu’elles se réfèrent aux cotes ou aux mesures. La SCI demeure déterminée à appuyer ce processus et travaillera en collaboration pour assurer l’émergence d’un système solide, juste et précis.
(Photo du siège de l’ICS à Londres)