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Les volumes des cargaisons restent forts sur la Voie maritime du Saint-Laurent


Si on en croit les plus récents résultats, les volumes des cargaisons sur la Voie maritime du Saint-Laurent et dans les ports des Grands Lacs sont restés forts en septembre, alors que les navires ont acheminé les marchandises et les produits essentiels à temps et sans perturber la chaîne d’approvisionnement comme ce fut le cas des autres portes d’entrée commerciales.

Du 22 mars au 30 septembre, le volume total des cargaisons ayant emprunté la Voie maritime a totalisé 24,1 millions de tonnes métriques, en hausse de 2,6 % par rapport à la même période en 2020.

Ce total a bénéficié des augmentations dans le commerce transfrontalier de marchandises, comme la pierre (55 %), le ciment (7 %) et le gypse (18 %) qui sont employés dans la construction. Les cargaisons de minerai de fer à ce jour, en hausse de 26 %, n’ont affiché aucun signe de ralentissement alors que la demande des producteurs d’acier au Canada et à l’étranger est restée inchangée.

Les cargaisons de marchandises générales, incluant le fer, l’acier et l’aluminium, sont également en hausse de 59 % comparativement à la même période l’an dernier. L’exploitant de navires McKeil Marine a livré plus de 41 600 tonnes métriques d’aluminium canadien en septembre, en hausse par rapport à 16 200 tonnes métriques en septembre 2020. La majeure partie de cet aluminium est acheminé à Toledo, Ohio. Cette amélioration est attribuable à la levée en 2019-2020 des tarifs américains imposés sur l’acier, même si les volumes ne sont pas totalement revenus à la normale. McKeil fait présentement appel au transport maritime pour transporter l’aluminium dans une proportion de 85 à 90 pour cent.

Après avoir battu tous les records en 2020, les cargaisons de céréales canadiennes transitant par la Voie maritime sont en baisse de 17 %, mais elles sont quand même conformes à la moyenne de cinq ans. Les mauvaises conditions météorologiques ont entraîné une diminution des récoltes dans les Prairies canadiennes. Par contre, les récoltes de maïs et de soja en Ontario ont débuté et semblent prometteuses.

« Notre corridor commercial innovateur possède la flexibilité et la capacité d’adaptation nécessaires pour répondre aux demandes changeantes de l’économie. Les céréales sont en baisse cette année, mais notre système réagit à la forte augmentation des autres marchandises pour alimenter plusieurs secteurs de l’industrie, ce qui entraîne des répercussions positives plus grandes sur le rendement financier, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la voie maritime du Saint-Laurent. « Alors que les routes empruntées par la chaîne d’approvisionnement mondiale ont été perturbées et ont accusé des retards en raison de la pandémie, les routes utilisées pour le transport maritime sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent restent fiables, sécuritaires et à l’abri de la congestion. »

Ian Hamilton, président et chef de la direction de l’administration portuaire de Hamilton-Oshawa reprend les paroles de Bowles au sujet de la résilience dans la région à l’effet que « ce que nous constatons sur le plan des cargaisons dans nos ports nous rend optimistes, alors que l’économie régionale semble sur la bonne voie. »

Hamilton ajoute : « de façon particulière, nous sommes ravis de constater la vigueur des indicateurs dans le domaine de la fabrication, comme les produits servant à la fabrication de l’acier et l’acier fini. Comparativement à la même époque l’année dernière, l’administration portuaire de Hamilton-Oshawa a reçu 25 % plus de minerai de fer (deux millions de tonnes) et plus d’un million de tonnes d’acier ont été déplacées à l’intérieur des ports jusqu’à présent cette saison. Il s’agit là d’un signe encourageant de la demande dans les secteurs de la fabrication et de la construction. »

À Picton Terminals, on a également accueilli récemment des quantités considérables de matériaux de construction. En septembre, près de 99 000 tonnes métriques de pierres ont été expédiées, alors qu’on a reçu 25 000 tonnes de gypse et 23 302 verges cubes de sable de dragage. Pour la première fois cette année, le port à accueilli tout près de 7 000 tonnes métriques de poutres d’acier transportées par barge.

Plus loin à l’ouest, leport de Windsor a également démontré sa résilience tout au long de la reprise au cours de la pandémie. Les cargaisons d’agrégats sont en hausse de 14 % et l’acier en hausse de 100 000 tonnes et continuent de paver la voie vers la reprise économique. Les céréales sont légèrement en baisse (-11 %), mais le port s’attend à rebondir alors que la récolte automnale locale débute. Dans le domaine du trafic des traversiers des marchandises surdimensionnées et dangereuses, on a assisté à une augmentation de 33 % du nombre de traversées et de 76 % du tonnage.

Le port de Thunder Bay continue de ressentir l’impact également sur les cargaisons de céréales, alors que les récoltes des Prairies ont atteint un creux en 10 ans et les cargaisons de céréales à ce jour à Thunder Bay se situent à 5 % en dessous de la moyenne. En septembre, les cargaisons mensuelles de céréales avaient diminué de 30 %, reflétant ainsi les estimations des analystes des récoltes qui prévoyaient une baisse de 30 % du rendement des cultures cette saison.

Cependant, les cargaisons de potasse quittant le port en septembre ont été deux fois plus élevées que la moyenne mensuelle. Les producteurs de potasse du Canada ont fait état cette année d’une forte production pour la deuxième moitié de 2021. Le Canada est le plus important producteur de potasse au monde. Thunder Bay est sur la voie d’atteindre un record en 4 ans pour les cargaisons de potasse en 2021. En septembre, Thunder Bay a également reçu une génératrice munie d’une turbine à gaz d’un poids de 220 tonnes au terminal Keefer. Le premier d’une série de marchandises lourdes et diverses prévues cet automne au terminal Keefer, les composants de cette cargaison seront transportés encore plus loin vers l’ouest canadien par camion et chemin de fer. (photo du Baie St. Paul de CSL par Alexanne Brisson)

 

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