Quelque 600 travailleurs de six terminaux céréaliers de la région métropolitaine de Vancouver sont retournés au travail samedi, mettant fin à trois jours de grève, après un règlement conclu vendredi soir entre le syndicat local 333 des travailleurs céréaliers et l’Association des élévateurs de terminaux de Vancouver (VTEA). Les travailleurs sont retournés à leur travail avant le vote de ratification du 4 octobre.
Le règlement a été conclu après que les négociations semblaient avoir stagné.
Les installations concernées comprennent les terminaux Cascadia et Pacific de Viterra, le terminal international de Richardson, le terminal limité de Cargill, le terminal G3 de Vancouver et l’Alliance Grain Terminal.
Selon une déclaration de VTEA, les employeurs ont fait une offre généreuse sur les salaires « nettement en avance par rapport à la courbe d’inflation des six dernières années ».
Des piquets de grève avaient été organisés à six terminaux céréaliers dans le Grand Vancouver mardi dernier après que les négociateurs syndicaux ont déclaré que le groupe d’employeurs n’avait pas « participé de façon significative » à une douzaine de journées de négociation.
Les deux parties ont tenu des discussions mercredi et jeudi après que le ministre fédéral du Travail, Steven McKinnon, les a renvoyés à la table de négociation avec l’aide d’un médiateur fédéral.
Plus de la moitié des grains cultivés au Canada ont passé les bornes touchées l’an dernier. Le VTEA a estimé que la grève pourrait mettre fin à l’arrivée de 100 000 tonnes métriques de marchandises aux terminaux chaque jour et coûter 35 millions de dollars en exportations perdues.
(Photo du terminal G3 à Vancouver)