Vancouver-Un groupe d’éminents scientifiques a écrit à l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, pour l’exhorter à rejeter le projet de terminal Roberts Bank II (RBT2) proposé par l’Administration portuaire Vancouver Fraser (APVF) si le gouvernement s’engage à rétablir les espèces menacées et en voie de disparition qui dépendent de l’estuaire du fleuve Fraser.
La lettre, co-écrite par 12 scientifiques experts sur le saumon quinnat, les épaulards résidents du Sud et l’estuaire du fleuve Fraser, cite lesRapport de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (maintenant l’Agence d’évaluation d’impact)qui a constaté que le RBT2 aura des effets négatifs et cumulatifs importants sur certaines populations de saumon quinnat du Fraser et d’épaulards résidents du Sud.
La lettre exprime également des inquiétudes quant au recours de l’APVF à la « compensation de l’habitat » comme mécanisme pour compenser la perte d’habitat subie par le saumon quinnat. Les scientifiques citent une étude qui a révélé que seulement 33 % des projets antérieurs de compensation de l’habitat mis en œuvre par l’APVF ont atteint les résultats écologiques escomptés pour compenser les effets négatifs de leurs projets. Une étude pancanadienne des projets de compensation de l’habitat du poisson a révélé qu’il n’était tout simplement pas possible de compenser certains habitats.
Dr.Ken Ashley, directeur du Rivers Institute de l’Institut de technologie de la Colombie-Britannique, déclare que « l’estuaire du Fraser est l’écosystème le plus sensible et le plus menacé sur le plan écologique de toute la Colombie-Britannique ».Fleuve FraserAprès avoir subi d’innombrables pressions de développement pendant plus d’un siècle, il est désormais confronté à un avenir incertain en raison des menaces persistantes posées par de grands projets de développement tels que RBT2″.
Compte tenu de cela et des effets indésirables importantsprévu pour le saumon quinnat et les épaulards résidents du SudNoneles scientifiques affirment qu’il existe une justification biologique claire pour rejeter le projet si leur rétablissement est une priorité pour le gouvernementCanadaNone
« Nous avons évalué les menaces pesant sur 102 espèces préoccupantes en matière de conservation dans l’estuaire du fleuve Fraser et avons constaté que la poursuite de projets qui réduisent davantage l’habitat de ces espèces en péril ne fera qu’aggraver leur déclin. Nos recherches montrent que le rétablissement des espèces nécessite la mise en œuvre d’une science rentable fondée sur la conservation, appuyée par un plan de gestion et une cogouvernance », a déclaré le Dr.Tara Martin, Professeur au Département des sciences forestières et de la conservation à l’Université de la Colombie-BritanniqueNone
Si le ministre Guilbeault rejette le projet, cela démontrerait l’engagement déclaré du gouvernement fédéral à l’égard d’une législation comme celle-ci.Le CanadaLoi sur les espèces en péril et directives en vertu de la Loi sur les pêches pour le rétablissement des espèces et des populations. (photo VFPA)