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Les débardeurs de Montréal refusent de faire des heures supplémentaires à compter de jeudi

Un autre coup de feu à la proue des employeurs maritimes à l’écart d’une grève générale au milieu de négociations en impasse, le syndicat représentant 1200 débardeurs du port de Montréal ont annoncé aujourd’hui que les travailleurs portuaires refuseront de faire des heures supplémentaires à compter de 7 h le jeudi pour une période indéterminée.

Cette nouvelle tactique de pression intervient à la suite d’une grève partielle survenue la semaine dernière, qui a paralysé le trafic pendant trois jours dans les deux terminaux à conteneurs exploités par Termont. Les autres installations du plus grand port à conteneurs de l’est du Canada se sont comportées comme d’habitude. Une séance de négociation a eu lieu vendredi dernier en présence de deux médiateurs fédéraux après que les débardeurs aient repris leurs activités.

« Nous sommes toujours en négociation avec l’aide de deux médiateurs », a fait remarquer Michel Murray, conseiller principal à la section locale 375 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

« Nous sommes prêts à négocier intensément, mais comme l’employeur traîne les pieds, nous faisons un peu de pression pour qu’il consacre ses énergies à trouver une solution », a-t-il déclaré.

Murray a poursuivi en rappelant que « C’est un vieux métier que celui du débardage, mais il est nécessaire d’arriver au 21e siècle et de moderniser les façons de faire archaïques au port. Il y a des solutions. Il faut simplement être ouvert à les entendre et être à la table pour les négocier. »

La convention collective actuelle a expiré le 31 décembre 2023. Les principales questions en suspens sont l’horaire de travail et l’équilibre entre le travail et la vie personnelle.

(Photo du port de Montréal)

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