Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Post Type Selectors

Le syndicat des débardeurs de Montréal et les employeurs portuaires reprendront les négociations

Les débardeurs et les employeurs du port de Montréal ont convenu de reprendre les négociations demain, bien que les travailleurs portuaires aient entamé aujourd’hui une grève de 40 heures aux deux terminaux de Terminaux Montréal Gateway (MGT) à 15 h, ce qui durera jusqu’à samedi à 6 h 59.

La grève du syndicat, section locale 375 du SCFP, touche les terminaux Racine et Cast exploités par MGT, mais pas deux terminaux à conteneurs exploités par Termont et Bikerdike Terminal exploités par Empire Stevedoring. Les autres terminaux de fret général et de vrac ne sont pas non plus affectés dans un port qui a enregistré un volume total de marchandises en conteneurs record de 1,7 million d’EVP en 2019.

Les conditions de travail, y compris les horaires, seraient au cœur des négociations prolongées.

L’Association des employeurs maritimes et les entreprises qu’elle représente ont exprimé leur « déception » que le syndicat représentant 1 100 débardeurs « ait décidé de maintenir la grève malgré les négociations en cours. «Toutes les précautions ont été prises pour que les activités au port de Montréal ne soient pas affectées par les piquets de grève.»

Au début de la grève, un navire Hapag-Lloyd, le Genoa Express, était à quai au terminal Racine et ne devait pas être déchargé dans les délais. Un autre navire Hapag-Lloyd devait arriver samedi.

La précédente convention collective entre l’AEM et les travailleurs du débardage a expiré le 31 décembre 2018. À plusieurs reprises depuis lors, les membres du syndicat ont voté en faveur d’une grève, mais se sont retenus pour poursuivre les négociations. La décision de prendre une mesure de pression cette semaine fait suite à une décision rendue plus tôt ce mois-ci par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) refusant la demande de l’AEM de désigner les services portuaires comme des «services essentiels» qui pourraient être interrompus par une grève ou un lock-out.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Email