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Le Royaume-Uni et la France adoptent une charte d’élargissement de la protection des marins

Le Royaume-Uni et la France ont dévoilé cette semaine une nouvelle charte appelant à des protections plus larges dans l’industrie maritime mondiale pour les gens de mer.

Le programme volontaire avait déjà reçu des engagements de quatre grands exploitants – DFDS Ferries, Condor Ferries, Brittany Ferries et Stena. Le gouvernement britannique avait déjà promis de prendre une série de mesures à la suite du licenciement massif de 800 membres d’équipage par P&O Ferries l’année dernière sans préavis.

La charte oblige les employeurs à payer les gens de mer pour les heures supplémentaires (1,25 fois le taux horaire de base), à offrir une formation et un perfectionnement adéquats et à permettre aux marins de recevoir des prestations de sécurité sociale. Elle oblige les employeurs à tenir compte de la fatigue et de la sécurité lorsqu’ils prévoient des quarts de travail, à prévoir des périodes de repos adéquates et à effectuer régulièrement des tests de dépistage de drogues et d’alcool.

Le nouveau programme a été annoncé lors d’une réunion en France le 24 juillet à laquelle ont participé le ministre britannique des Maritimes, la baronne Vere, et le secrétaire d’État français, Hervé Berville. Cela faisait suite à une réunion tenue plus tôt cette année par le secrétaire aux Transports du Royaume-Uni, Mark Harper, et son homologue français, Clément Beaune, au cours de laquelle les deux pays ont convenu de collaborer pour améliorer les conditions des gens de mer à bord des navires naviguant dans la Manche.

« Un salaire équitable et une protection contre la discrimination illégale sont les droits fondamentaux de tout employé. Nos marins ne méritent rien de moins », a déclaré la baronne Vere. « Je m’attends donc à ce que les entreprises du secteur maritime adhèrent à cette Charte, en faisant savoir à leur personnel qu’elles veulent vraiment protéger leurs droits et leur bien-être. »

Un autre élément clé qui répond aux préoccupations des syndicats est le libellé explicite de la Charte indiquant que les employeurs ne doivent pas utiliser les menaces de licenciement pour faire pression sur les employés afin qu’ils acceptent de nouvelles conditions d’emploi. La Charte prévoit des « discussions honnêtes et ouvertes » entre les employeurs et les représentants des gens de mer.

(Photo Gimeilo Abuda-ITF)

 

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