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Le Port de Québec répond aux enjeux soulevés par l’agence fédérale sur le projet Laurentia

 

Le Port de Québec a déposé son mémoire en suivi au rapport provisoire de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada. De l’avis du Port, ce document, en s’appuyant sur les données scientifiques les plus récentes et les plus complètes disponibles, permet de conclure que le projet Laurentia est sécuritaire pour la santé humaine, respectueux de l’environnement et qu’il contribuera de manière importante au développement économique de l’Est du Québec et de l’ensemble de la province.

« Nous estimons que notre mémoire, préparé avec l’aide d’experts reconnus, vient répondre de manière complète et satisfaisante aux principaux enjeux soulevés dans le rapport provisoire de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada. Notre position s’appuie sur un travail rigoureux, sur la science et les faits. Depuis 8 ans, le Port a fait un travail considérable pour évaluer les impacts du projet Laurentia sur l’environnement et le milieu. À la lumière de ces travaux, certaines conclusions s’imposent : le projet aura un impact négligeable sur la qualité de l’air pour les résidents des quartiers environnants, dont la Cité-Limoilou, et par conséquent aucun impact  sur la santé humaine. Les impacts sur le poisson et son habitat seront limités et pourront être compensés. Et globalement, la mise en service de Laurentia permettra de réduire de près de 20 % les émissions de gaz à effets de serre par rapport à la situation actuelle (transport du même volume de conteneurs). Pour ces raisons, nous réaffirmons avec confiance que le futur terminal Laurentia est un bon projet pour notre région et pour le Québec tout entier, tant sur les plans social, environnemental qu’économique », a déclaré le président-directeur général du Port de Québec, M. Mario Girard.

Plus spécifiquement, sur la question de la qualité de l’air, les rapports d’experts concluent que le projet Laurentia va générer une quantité négligeable de particules fines (PM2,5), en concentration insuffisante pour engendrer une dégradation de la qualité de l’air dans la Cité-Lmoilou et dans les autres quartiers limitrophes. Selon une étude de la Direction de la santé publique réalisée en 2019, les enjeux actuels de qualité de l’air dans Limoilou proviennent du transport, des activités industrielles et du chauffage au bois en période hivernale. Les activités du Port de Québec ont un impact négligeable sur la présence des particules fines dans le secteur, comme ce sera aussi le cas pour son futur terminal.

En période de construction, lors des périodes de pointe, soit de 6 à 10 jours par année, seul le secteur récréatif de la Baie de Beauport pourrait être potentiellement touché par quelques dépassements de normes pour certaines matières particulaires, mais ces situations pourront être évitées grâce à de strictes mesures de contrôle. Le Port disposera de systèmes de mesure en continu qui lui permettront de détecter et de prévenir toute émission pouvant excéder les normes journalières en revoyant le déploiement des travaux, ce qui pourrait inclure leur arrêt temporaire.

« Les problèmes de qualité de l’air dans Limoilou requièrent une intervention concertée des intervenants concernés par cet enjeu. Le Port de Québec est disposé à jouer un rôle proactif dans la mise en place de solutions par l’entremise notamment du Comité intersectoriel sur la contamination environnementale dans l’arrondissement La Cité-Limoilou. Selon l’étude de 2019 de la Santé publique, la qualité de l’air s’est améliorée depuis 10 ans dans Limoilou. Cela devrait nous encourager à retrousser nos manches et à travailler ensemble pour continuer à améliorer la situation dans le futur », a indiqué M. Girard.

Plus largement, le projet Laurentia aura un impact net très positif sur les gaz à effets de serre (GES). Cette baisse des GES générée par Laurentia proviendra principalement d’une plus grande utilisation des grands navires et du train, plutôt que du camionnage, ainsi que d’une diminution globale des distances parcourues par l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Ces différents facteurs permettront au terminal Laurentia, lors de sa mise en exploitation, de générer une diminution globale de 18,5 % des gaz à effets de serre, ce qui permettra en quatre mois seulement d’activités, de compenser entièrement les GES émis lors de la phase de construction.

« Il est important de rappeler, a renchéri M. Girard, que le terminal Laurentia sera muni d’équipements ultramodernes, fonctionnant exclusivement à l’électricité ou à la bi-énergie. Il sera le plus vert en Amérique du Nord. De plus, lorsqu’il aura atteint sa pleine capacité, vers 2035, notre nouveau terminal, qui misera surtout sur le train pour le transport terrestre des marchandises, va générer le mouvement de 90 camions entrant et sortant par jour, comparativement à 1100 en moyenne pour des terminaux comparables en Amérique du Nord ».

 M. Girard rappelle également que le projet Laurentia a été développé en étroite collaboration avec la communauté afin de tenir compte des préoccupations et des attentes d’un grand nombre de groupes et organismes du milieu. « Chaque année, nous participons à pas moins de 200 rencontres pour échanger et discuter avec le mileu. Le Port, en plus de son comité Cohabitation Port-Communauté, sur lequel siègent 17 groupes et organismes, participe à une quinzaine d’autres comités et de tables de travail externes qui permettent à la direction du Port d’entendre les préoccupations, les attentes et les suggestions du milieu. Cela nous a amené à apporter différentes améliorations et changements au projet Laurentia, afin d’atténuer certains impacts et pour bonifier les retombées positives du projet dans la communauté », a ajouté M. Girard.

Parmi les mesures d’atténuation découlant des discussions avec le milieu, figure la volonté du Port de Québec de mettre en place, en collaboration avec les autorités, une voie de contournement vers les grands axes autoroutiers des camions qui transiteront au terminal Laurentia (ou vers d’autres sites de la zone portuaire), afin d’éviter qu’ils circulent dans les rues des secteurs limitrophes au Port, ainsi que sur le boulevard Henri-Bourassa.

D’autre part, à la suite de 3 recommandations de la Direction de la santé publique pour améliorer la qualité de l’air dans la Cité-Limoilou, le Port est en train de développer un projet de verdissement massif de 4 hectares de son territoire Les détails de ce projet, qui incluront l’aménagement d’un nouveau parc urbain, seront dévoilés ultérieurement. Le Port entend aussi poursuivre le travail de co-création avec le Forum des usagers de la Baie de Beauport pour bonifier les aménagements de la zone récréotouristique du secteur.

Par ailleurs, la direction du Port est heureuse de constater que l’appui envers le projet Laurentia demeure élevé dans la population de la grande région de Québec. Un sondage réalisé par la firme Léger, du 4 au 8 décembre dernier, révèle que parmi les gens ayant une opinion sur le projet Laurentia, 62 % d’entre eux sont en faveur de sa réalisation.

 

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